raton
raton m [ʁatɔ̃]
Nordafrikaner.
N’aie pas peur ma chérie. Ces bougres d’ânes de ratons n’ont rien compris à l’histoire. Nous leur avons administré une bonne leçon le 8 mai 1945 et ils ont l’air de rejeter les dés. Nous ne les materons pas… Nous les écraserons comme des puces.
(l.meddour @ blogspot.com, 07/2009)
ratonnade f [ʁatonad]
Rassistische Ausschreitung gegen Nordafrikaner.
Le 17 octobre 2001, pour le quarantième anniversaire des ratonnades, monsieur Bertrand Delanoë, maire de Paris, prenait sur lui d’inaugurer une plaque commémorative sur le quai du Marché Neuf, à côté du pont Saint Michel, non loin de la préfecture de police. Il était bien seul, abandonné de certains de ses camarades, dont monsieur Lionel Jospin, alors premier ministre, qui devait craindre de perdre les élections de 2002. Aucun membre de son gouvernement n’était là.
(L’escalier qui bibliothèque, 10/2009)
ratonner v [ʁatone]
Nordafrikaner verprügeln.
Les braves gens ferment les yeux sur les méthodes peu ragoûtantes de la police qui n’hésitent pas à ratonner les exilés que personne ne veut.
Brave Bürger verschliessen die Augen vor den wenig appetitlichen Vorgehensweisen der Polizei, die nicht davor zögert Asylanten, die keiner aufnehmen will, rassistisch zu verprügeln.
(Psykokwak @ livejournal.com, 12/2007)
Putain de Scheisse! das Buch • Telegram-Kanal