J
j’m’en foutisme m [ʒmɑ̃ futism]
Gleichgültigkeit.
Bon ce sont quand même des cas rarissimes de j’m’en foutisme et d’incompétence. Et je précise que je ne parle en aucune façon de mon cas personnel…
Ja, aber das sind doch seltenste Fälle von Gleichgültigkeit und Inkompetenz. Und ich betone, dass ich keineswegs von meinem eigenen Fall rede…
(Pouv @ chiwalou.org, 07/2010)
jacte f [ʒakt]
Gelaber, Gerede.
Toujours rester laconique, la pression est bien plus forte. La jacte rassure, le mutisme affole.
Immer lakonisch bleiben, der Druck ist um einiges größer. Gelaber beruhigt, Stille macht irre.
(San-Antonio, Alice au pays des merguez, 1986)
jacter, jacqueter v [ʒakte]
Plaudern, labern, reden.
La pédicure s’active tout en jactant car il n’existe personne de plus bavard qu’une pédicure.
Die Pediküre wird tätig und plaudert, denn es gibt niemand der gesprächiger ist als eine Pediküre.
(San-Antonio, Princesse Patte-en-l’air, 1990)
jaffe f [ʒaf]
Essen, Futter.
Elle est haute comme trois pommes, épaisse comme trois sacs de pommes et luisante comme une pomme. Ou je me gourre, ou c’est la préposée à la jaffe.
Sie ist hoch wie drei Äpfel, dick wie drei Äpfelsäcke und glänzt wie ein Apfel. Entweder irre ich mich oder sie ist zuständig für das Essen.
(San-Antonio, J’ai bien l’honneur de vous buter, 1955)
jaffer v [ʒafe]
Fressen, futtern.
C’est clair que les élites européennes ne veulent pas dégraisser la grosse dinde bruxelloise, c’est peut-être tout ce qui leur restera à jaffer un de ces quatre.
Es ist klar, dass die europäischen Eliten den fetten Brüsseler Truthahn nicht abspecken wollen, das ist vielleicht das Einzige, was ihnen eines Tages noch zu fressen bleibt.
(Pierre-Yves @ liberation.fr, 06/2008)
jaja m [ʒaʒa]
Rotwein.
Je bois
N’importe quel jaja
Pourvu qu’il fasse ses douze degrés cinque
Je bois
La pire des vinasses
C’est dégueulasse, mais ça fait passer l’temps.
Ich trinke
Jeglichen Fusel,
Hauptsache, er hat zwölf Komma fünf Grad.
Ich trinke
Den schlimmsten Wein,
Er ist ekelhaft, aber vertreibt die Zeit.
(Boris Vian, Je bois, 1956)
jalmince Adj [ʒalmɛ̃s]
Eifersüchtig.
Et puis il a fallu calmer Joseph, le charpentier, qu’était du genre jalmince !
Und dann musste man noch Joseph, den Zimmermann, beruhigen, und er war von der eifersüchtigen Sorte!
(curieux/marins/phrases @ blogspot.com, 01/2010)
jambon m [ʒɑ̃bɔ̃]
Schenkel.
Je lui écarte les jambons et enfourne d’un coup sec mon obélisque dans la plus belle avenue du monde.
(MonsieurMazure @ adoskuat.com, 05/2008)
jarnibleu Interj [ʒaʁniblø]
Gotteslästerung. Die Endung -bleu — ist ein Euphemismus für Dieu (Gott). Jarnibleu bedeutet daher je renie Dieu !, und wird gelegentlich durch einen weiteren Euphemismus, Jarnicoton, ersetzt.
Palsambleu, morbleu, ventrebleu, jarnibleu ! Dieu aussi a eu son époque bleue.
(Jacques Prévert)
jarter v [ʒaʁte]
1. Rausschmeissen, entfernen, löschen;
Célébration de l’amour éternel, sauf que dernièrement, après de longues hésitations de ma part sur ma venue, la mariée a tout simplement décidé de me jarter du repas vu mes non réponses à ses appels. Ce que je comprends.
(Futile @ blogspot.com, 05/2009)
2. Weggehen.
jaspiner v [ʒaspine]
Argot reden, sprechen.
Si nous pouvions avoir un compagnon jaspinant le bigorne hollandais, ce serait excellent.
Wenn wir einen Begleiter hätten, der Holländisch spricht, wäre es hervorragend.
(Victor Hugo, correspondance, 1873)
jaune m [ʒon]
Pastis.
En mars 1961, Pierre Ricard se rend à Rome, où la « fabbrica Ricard » reçoit la sainte onction de Jean XXIII. En 1956 est organisée une distribution à dos de chameau du p’tit jaune dans les rues de Paris.
(Le Petanqueur @ blogspot.com, 04/2011)
javanais m [ʒavanɛ]
Slang, bei dem die Silbe av zwischen jede Silbe eingefügt wird. Beispiel: grosse — gravosse.
La Crécy parlait le javanais, cet argot de Bréda où la syllabe va, jetée après chaque syllabe, hache pour les profanes le son et le sens des mots, idiome hiéroglyphique du monde des filles qui lui permet de se parler à l’oreille — tout haut.
(Goncourt)
jetée f [ʒɛte]
Hundert Francs (une demi-jetée : fünfzig Francs).
On rencontre aussi, au deuxième balcon, d’antiques tapins qui ne sont plus capables de gagner une demi-jetée dans la rue.
Man trifft auch, auf dem zweiten Balkon, antike Bordsteinschwalben, die nicht mehr in der Lage wären auf der Straßen einen Fuffi zu verdienen, an.
(Alphonse Boudard, Les combattants du petit bonheur, 1977)
jetons (avoir les ~) Redewendung [avwaʁ lɛ ʒɛtɔ̃]
Angst haben.
Il se produira sûrement quelque chose, puisqu’il a peur… Car le fait de s’être terré là prouve qu’il a les jetons.
Irgend etwas wird sicherlich passieren, da er Angst hat… Die Tatsache, dass er sich dort verkrochen hat beweist ja, dass er Bammel hat.
(San-Antonio, Du poulet au menu, 1958)
jeudis (la semaine des quatre ~) Redewendung [la səmɛn dɛ katʁ ʒødi]
Niemals, am Sankt-Nimmerleinstag (»die Woche der vier Donnerstage«, Donnerstag war früher ein schulfreier Tag).
Mais le rêve de tous les enfants était la semaine des quatre jeudis ! Une semaine où il n’y aurait qu’un jour d’école !
(Paul Bert @ aubervilliers.fr, 08/2010)
jobard Adj [ʒobaʁ]
Leichtgläubig, naiv.
Que la vie serait belle en toutes circonstances,
Si vous n’aviez tiré du néant tous ces jobards.
Preuve peut-être bien de votre inexistence :
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part.
(Georges Brassens, La ballade des gens qui sont nés quelque part, 1972)
joint m [ʒwɛ̃]
Joint, Zigarette mit Haschisch oder Marijuana.
1967 et début 1968, à Paris (…) c’est l’époque aussi où surgissent le haschich et le L.S.D., où le « joint » que l’on se passe de main en main cimente (des amitiés).
1967 und Anfang 1968 in Paris ist die Zeit wo Haschisch und L.S.D. erscheint und wo der »Joint«, der von Hand zu Hand weitergereicht wird, Freundschaften besiegelt.
(C. Olievenstein, Il n’y a pas de drogués heureux, 1977)
jonc m [ʒɔ̃]
Penis (wörtlich »Schilf«). Im 19. Jahrhundert hatte der Begriff die Bedeutung »Gold«, wegen der gelblichen Farbe des Schilfes.
Arrêtez de nous pomper l’air avec le coran ! Pompez-nous le jonc ! C’est plus marrant !
(nikkkos @ france2.fr, 01/2007)
— De l’or ! je murmure…
Et mon cœur se met à cogner. Le cœur des hommes — même celui des honnêtes bourdilles de mon espèce — se met toujours à faire du ramdam lorsqu’il se trouve devant un amoncellement de jonc.
(San-Antonio, Sérénade pour une souris défunte, 1954)
joufflu m [ʒufly]
Gesäß, Arsch.
Tout tout tout
Vous saurez tout sur le zizi
Le vrai, le faux
Le laid, le beau
Le dur, le mou
Qui a un grand cou
Le gros touffu
Le p’tit joufflu
Le grand ridé
Le mont pelé
Tout tout tout tout
Je vous dirai tout sur le zizi.
(Pierre Perret, Le zizi, 1974)
jouge (en moins de ~) Adv [ɑ̃ mwɛ̃ də ʒuʒ]
Schnell.
Ok, j’ai forwardé copie à Superman. Avec sa super-vision, il devrait te la repérer en moins de jouge. (Ce qui, définitivement, prouverait la supériorité de la technologie américaine sur la quincaillerie japonaise).
(jfquillacq @ maisons-et-bois.com, 01/2008)
joyeuse f [ʒwajøz]
Eier, Hoden (»Fröhliche«).
— Et avec ça tu m’as esquinté les joyeuses !
— Und dazu hast Du mir auch noch die Eier zerdeppert!
(San-Antonio, Messieurs les hommes, 1955)
Jules m [ʒyl]
Freund, Partner, Stecher.
Quel est le premier moyen de se venger d’une nana ? Hein ? Voilà : lui piquer son jules. Et quelle est l’arme de séduction massive la plus efficace : je vous l’ai toujours dit : le cerveau, les filles, le cerveau.
Was ist der beste Weg sich an einer Ische zu rächen? Na? So: Ihr den Freund abjagen. Und was ist die effektivste Massenverführungswaffe: habe ich euch immer gesagt: Das Hirn, Mädels, des Hirn.
(Les pensées de Manu, 04/2010)
juter v [ʒyte]
Kommen, ejakulieren.
Simone se fait juter dessus lors d’une partouze.
Beim Gruppensex wird auf Simone abgesprizt.
(Spam, 07/2010)
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