Rigaud, 1881 : Renvoyer, — dans le jargon des ouvriers. — Être déporté, être renvoyé de l’atelier.
Rossignol, 1901 : Renvoyer quelqu’un de chez soi ou le mettre à la porte, c’est le déporter.
France, 1907 : Mettre à la porte.
Les rixes sont fréquentes dans la salle du Sénat, mais tout se passe en famille, et rarement la police intervient. Si, par hasard, une affaire prend trop mauvaise tournure, le garçon, solide gaillard, déporte (c’est le mot consacré) les combattants dans la rue, où un cercle de curieux les protège, pendant qu’ils s’administrent une peignée en règle ; ensuite, comme les duellistes renommés, ils se réconcilient sur le terrain et rentrent dans l’établissement, où ils se font servir une tournée de tord-boyaux qui cimente la paix conclue.
(G. Macé, Un Joli monde)
Par la venterne on te déporte,
Au claq renquille par la porte.
(Hogier-Grison)