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Faire mourir (s’en)

Delvau, 1866 : Désirer ardemment une chose, — dans l’argot du peuple. S’emploie d’ordinaire comme formule de refus à une demande indiscrète ou exagérée : Ah ! tu t’en ferais mourir ! C’est le refrain d’une chanson récente qui a fait son tour de Paris comme le drapeau rouge, et qui est en train de faire son tour du monde comme le drapeau tricolore.

Mourir

d’Hautel, 1808 : Mourir tout envie. Pour mourir subitement, ou d’une maladie vive et prompte.
On ne sait qui meurt ni qui vit. Pour dire que la dernière heure est incertaine, et qu’il faut prendre ses assurances par écrit.
Un meurt de faim. Pour dire un insolvable, un homme qui n’a aucune espèce de fortune.
Mourir d’une belle épée. Perdre au jeu par quelque coup extraordinaire.
Vous me faites mourir. Pour, vous m’impatientez, vous m’importunez.
Mourir de rire. Avoir un fou rire ; rire avec excès.
Mourir d’envie, de désir, d’impatience de voir quelque chose. Désirer ardemment.

Delvau, 1864 : Arriver, par l’excès de la jouissantes vénérienne, à un état de béatitude — ou plutôt d’hébétement — qui vous enlève aux choses de la terre et vous transporte dans le monde inconnu où l’on ne pense plus, où l’on ne parie plus, où l’on ne remue plus, où l’on nage dans une atmosphère spermatisée.

Vous me voyez, tendre fougère, Avec mon berger chaque jour Mourir dans tes bras de l’Amour.

(Épigrammes.)

Laisse Roger baiser ta gorge ronde
Et Louis se mourir dans tes bras.

J. Duflot.

Mourir (tu t’en ferais) !

Rigaud, 1881 : Tu ne le voudrais pas. Cela est au-dessus de tes forces. — Expression dont le peuple a abusé comme : de tant d’autres et qu’il mettait : à toutes sauces. — Voulez-vous m’embrasser ? demandait un jeune homme timide à une drôlesse. — Tu t’en ferais mourir. — Voulez-vous m’accompagner jusqu’à la Bastille à pied ? — Tu t’en ferais mourir.

Mourir son pain gagnant

France, 1907 : Mourir jeune, dans la force de l’âge, en plein rendement, car c’est là surtout l’essentiel pour le paysan du Centre et d’ailleurs, de rapporter, de rendre.

Tu t’en ferais mourir

Virmaître, 1894 : Réponse ironique à une question saugrenue.
— Payes-tu à déjeuner ? prêtez-moi cent francs ; avance-moi mon mois ; viens coucher avec moi ?
— Tu t’en ferais mourir.
Mot à mot : Tu ne voudrais pas (Argot du peuple). N.


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