Rigaud, 1881 : Ouvrier en bâtiment qui travaille extra muros, — dans le jargon des ouvriers en bâtiment de Paris.
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Cerises (marchand de)
Rigaud, 1881 : Ouvrier en bâtiment qui travaille extra muros, — dans le jargon des ouvriers en bâtiment de Paris.
Étaler sa marchandise
Delvau, 1866 : v. a. Se décolleter trop, — dans l’argot des faubouriens, qui disent cela à propos des marchandes d’amour.
Lacets (marchand de)
Rigaud, 1881 : Gendarme à la poursuite d’un voleur, — dans l’ancien argot.
Marchand
d’Hautel, 1808 : Marchand de tout, vendeur de rien. Se dit par raillerie d’un courtier, d’un homme qui commerce sur toute chose, et qui n’a aucune espèce de fonds.
Un négociant, marchand de sangles. Vendeur de bagatelles, de colifichets, de bibus, de riens.
N’est pas marchand qui toujours gagnée. Signifie que les affaires que l’on fait dans le commerce ne présentent pas toutes de bénéfices réels certains.
Tromper le marchand. Pour acheter quelque chose à vil prix.
Il en sera le mauvais marchand, ou il n’en sera pas le bon marchand. Se dit d’un commerçant qui fait une affaire hasardeuse, et d’une personne qui fait quelqu’action dont il aura à se repentir.
Marchand d’eau chaude
Delvau, 1866 : s. m. Cafetier.
Rigaud, 1881 : Limonadier.
Marchand d’eau de javel
Rigaud, 1881 : Marchand de vin, — dans le jargon du peuple qui tient, au service des cabaretiers, un assortiment d’expressions dont la force donne une idée de la nature des boissons qu’on lui débite.
Marchand d’hommes
Delvau, 1866 : s. m. Agent de remplacement militaire, — dans l’argot du peuple.
Marchand de cerises
Delvau, 1866 : s. m. Mauvais cavalier.
Marchand de chiffons du régiment
Merlin, 1888 : L’officier d’habillement.
Marchand de cirage
Fustier, 1889 : Commandant d’un navire. Argot du bagne.
Est-ce que le marchand de cirage (elles appelaient ainsi le commandant) nous faisait peur ?
(Humbert : Mon bagne.)
Marchand de femmes
Delvau, 1866 : s. m. Négociateur en mariages.
Marchand de lacet
Bras-de-Fer, 1829 : Gendarme.
Marchand de lacets
Larchey, 1865 : Gendarme — Il offre aux malfaiteurs des lacets (poucettes) que ceux-ci trouvent toujours trop chers. V. Hussard.
Marchand de marrons
Rigaud, 1881 : Se dit d’un officier portant mal l’habit civil, — dans l’argot militaire.
Marchand de mort subite
Rigaud, 1881 : Médecin, — dans le jargon du peuple. Autrefois l’expression ne s’appliquait qu’aux charlatans. Depuis que tant de médecins ont fait concurrence à tant de charlatans, elle s’est étendue jusqu’à ceux-là.
C’était bien sûr le médecin en chef… tous les marchands de mort subite vous ont de ces regards-là.
(É. Zola.)
Dans la bouche des voyous l’expression s’applique encore à tout individu qui, par maladresse, peut occasionner un accident. Ainsi, un mauvais cocher, un charretier imprudent, sont des marchands de mort subite.
Merlin, 1888 : Prévôt d’armes.
Virmaître, 1894 : Le maître d’armes et le bourreau. Le maître d’armes apprend à ses élèves les moyens de tuer un homme proprement. Le bourreau coupe la tête du condamné pour lui apprendre à vivre (Argot du peuple). N.
Marchand de puces
Merlin, 1888 : Préposé aux lits militaires. Voilà une dénomination dont nous avons bien souvent reconnu là justesse !
Fustier, 1889 : Argot militaire. Individu qui a dans les régiments la fourniture des lits.
Marchand de sommeil
Delvau, 1866 : s. m. Logeur en garni, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Teneur de chambres et cabinets garnis… de vermine, la plupart du temps ; logeur à la nuit et à la corde. Marchand de soupe. Maître de pension ; homme juste mais sévère qui, sous prétexte d’enseigner le grec et le latin à l’espoir de la France, tient une table d’hôte où fleurissent le haricot, la lentille, la pomme de terre et le chou.
La Rue, 1894 : Logeur. Marchand de soupe, maître de pension.
Marchand de soupe
Larchey, 1865 : Maître de pension qui spécule sur la nourriture de ses élèves.
Style universitaire ! Les marchands de soupe doivent être bien fiers.
L. Reybaud.
Delvau, 1866 : s. m. Maître de pension, — dans l’argot des écoliers.
Marchande de chair humaine
Rigaud, 1881 : Nom que donnent, entre elles, les filles de maison à la propriétaire de l’établissement. Un philosophe attardé dans un de ces antres entendit un mot bien profond. Comme il s’étonnait devant une des pensionnaires du luxe de la maison :
Et dire que c’est nous qui gagnons tout ça… ! soupira la malheureuse.
Marchandise
d’Hautel, 1808 : Elle a montré toute sa marchandise. Se dit en plaisantant d’une demoiselle, qui en tombant a laissé voir ses appas les plus secrets.
Moitié guerre, moitié marchandise. Pour dire moitié de gré, moitié de force.
Faire valoir sa marchandise. Rehausser son mérite ; donner un nouveau charme à ses attraits ; faire l’orgueilleux ; vanter son savoir et ses qualités personnelles.
Il en fait métier et marchandise. Pour, c’est sa coutume, son occupation habituelle.
Marchandise qui plaît est à demi-vendue. Signifie que l’on ne regarde pas au prix d’une chose qui flatte.
Delvau, 1864 : La nature de l’homme et celle de la femme, qui, toutes deux, mais la dernière surtout, sont un objet de commerce.
J’ouvre boutique, et faite plus savante,
Vous mets si bien ma marchandise en vente,
Subitement affinant les plus fins,
Qu’en peu de temps fameuseje devins.
J. du Bellay
Je veux une Phillis entre l’haut et le bas,
Qui ne fasse pas trop valoir sa marchandise.
Busset-Rabutin.
Voyons, montre-moi ta marchandise, mon petit couillon chéri.
J. Le Vallois.
Rigaud, 1881 : Le contenu d’une fosse d’aisances, — dans le jargon des vidangeurs.
Marchands d’hommes
Larchey, 1865 : Agent de remplacement militaire, négrier.
D’un marchand d’hommes, je vois l’enseigne.
Léonard, Parodie, 1863.
Détestable anglais ! ajouta le marchand d’homme.
L. Desnoyer.
Marchands de lacets
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Gendarmes.
Marchands de sommeil
Rossignol, 1901 : Ceux qui tiennent des hôtels garnis.
Sable a passé (le marchand de)
Rigaud, 1881 : Locution à l’adresse des enfants qui marquent leur envie de dormir en se frottant les yeux.
Toucher à la marchandise
Rigaud, 1881 : Palper la marchande… de plaisir, — dans le jargon des soupeuses.
Vin blanc (marchand de)
Rigaud, 1881 : Moutard dont la culotte laisse passer par derrière un pan plus ou moins long de chemise plus ou moins blanche. — D’un moutard ainsi accoutré, l’on dit « qu’il vend du vin blanc. »
Voilà le marchand de sable
Virmaître, 1894 : Dans le peuple, quand un enfant s’endort à table, on dit :
— Voilà le marchand de sable qui passe (Argot du peuple).
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