Rigaud, 1881 : Déshabiller. — Voler des vêtements.

Halbert, 1849 : Déshabillé.

anon., 1827 : Déshabiller.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Déshabiller. Défrusquiner les momes, voler les habits des enfants.

Bras-de-Fer, 1829 : Déshabiller.

Delvau, 1866 : Se déshabiller, — dans l’argot des faubouriens.

Rigaud, 1881 : Vêtement. — Frusques boulinées, vêtements usés, déchirés. — Planquer ses frusques, engager ses effets au Mont-de-Piété.

d’Hautel, 1808 : Patrimoine, bagage, trousseau ; tout ce que l’on a de vaillant.
Il a emporté tout son saint frusquin. Pour dire tout ce qu’il possédoit, tout son petit bagage.

anon., 1827 : Habit.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Habit.

Bras-de-Fer, 1829 : Habit.

Halbert, 1849 : Coquetterie.

Delvau, 1866 : s. m. Vêtements ; économies serrées dans une armoire, a même le linge et les habits. L’expression n’est pas d’hier :

J’étois parfois trop bête
D’aimer ce libertin,
Qui venait tête-à-tête
Manger mon saint frusquin,

dit Vadé.

anon., 1827 : Habiller.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Habiller.

Bras-de-Fer, 1829 : Habiller.

Halbert, 1849 : Habiller.

Delvau, 1866 : v. réfl. S’habiller.

Rigaud, 1881 : S’habiller. — Frusquineur, tailleur.

Delvau, 1866 : s. m. Tailleur.

un détenu, 1846 : S’habiller des pieds à la tête.

Delvau, 1866 : v. réfl. S’habiller à neuf avec des vêtements d’occasion, — dans l’argot des ouvriers.

Rigaud, 1881 : S’habiller.

Rigaud, 1881 : Ensevelir ; mettre un corps au cercueil, — dans le jargon des voleurs.

Virmaître, 1894 : Lot d’objets ou de mobilier (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Tout ce que l’on possède.

Pour déménager, j’ai mis tout mon Saint-Frusquin dans une voiture à bras.