(un détenu, 1846) : Étonner, surprendre, ébahir.
(Halbert, 1849) : Effaroucher.
(Larchey, 1865) : Intimider, en imposer. — Du vieux mot esbrouffer : éclabousser. V. Du Cange.
Allons ! mouche-lui le quinquet, ça l’esbrouffera.
Th. Gautier.
(Delvau, 1867) : v. a. En imposer ; faire des embarras, des manières, intimider par un étalage de luxé et d’esprit. Signifie aussi Réprimander.
(Rigaud, 1881) : Faire des embarras. — Chercher à étonner, à éclipser. Esbrouffer son monde.
(Virmaître, 1894) : Dire des sottises à quelqu’un, le secouer vertement (Argot du peuple).
(Rossignol, 1901) : Synonyme d’épater. Dire des sottises à quelqu’un, s’il ne sait que répondre et reste coi, c’est esbrouffer.
(Hayard, 1907) : Intimider, brusquer quelqu’un, prendre des grands airs.