Catholique
d’Hautel, 1808 : Elle n’est pas trop catholique. Se dit en plaisantant d’une chose dont la bonté, la valeur paroissent équivoques ; d’une pièce de monnoie quelconque peu marquée, et que l’on croit fausse.
Catholique à gros grains. Homme peu fidèle aux devoirs de la religion Chrétienne.
Catholique (n’être pas)
France, 1894 : Se dit de ce qui est supposé manquer de franchise, de ce qui est contraire à la loyauté, à la légalité même. User de moyens pas catholiques, se servir de supercheries, de fraudes.
Après avoir visité la maison où Napoléon est né, après s’être procuré par des moyens plus ou moins catholiques un peu du papier de la tenture, miss Lydia, deux jours après être débarquée en Corse, se sentit saisir d’une tristesse profonde…
(Prosper Mérimée, Colomba)
Catholique à gros grains
Delvau, 1867 : s. m. Catholique peu pratiquant, — dans l’argot des bourgeois.
France, 1894 : Mauvais catholique dit penche vers l’hérésie, homme peu scrupuleuse au point de vue de l’Église, qui en prend à son aise à l’endroit des jeûnes, sacrements, mortifications et autres balançoires.
Néo-catholique, néo
Larchey, 1865 : « Je passai ensuite en revue les diverses sectes de néo-chrétiens dont Paris était inondé. Il y avait les néo-chrétiens du journal l’Avenir, les néo-chrétiens de M. Gustave Drouineau, les néo catholiques et une foule d’autres, tous possédant le dernier mot du problème social et religieux. » — L. Reybaud, 1843.
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