M.D., 1844 : Crieur public.
Larchey, 1865 : Crieur, confectionneur de fausses nouvelles.
Place au célèbre Édouard, le canardier par excellence, le roi des crieurs publics !
Privat d’Anglemont.
Delvau, 1866 : s. m. Crieur de journaux. Signifie aussi journaliste.
Rigaud, 1881 : Ouvrier typographe attaché à la composition d’un journal ou canard. Pour les typographes, tous les journaux, depuis le Journal officiel jusqu’au Journal… des chiffonniers, sont des canards.
Boutmy, 1883 : s. m. Compositeur d’un journal.
France, 1894 : Crieur de journaux, fabricant de fausses nouvelles et, par conséquent, journaliste.
Ne croyez point que le journal, qui vous parait si expert en matière d’escroqueries, soit à l’abri d’une fraude ! Non, quelque méfiant qu’il puisse être, quelque mis en garde qu’il soit contre l’adresse des filous, le « chef d’échos » ou de « faits divers », ou d’une rubrique quelconque, est sans cesse visé par le canardier.
(Hogier-Grison, Le Monde où l’on flibuste)
C’est aussi un typographe attaché à un journal.