Cab, cabe, cabot
France, 1894 : Chien. D’après Lorédan Larchey, ces mots seraient une contraction abrégée des deux mots : qui aboie. Les voleurs ont donné le nom de l’acte à l’acteur. Au lieu de dire le chien, ils ont dit : le qui aboie, et, en abrégeant : le qu’abe, le qu’abo. Le cab jaspine, le chien aboie. Cabot, en argot militaire, signifie caporal. C’est aussi l’apocope de cabotin.
Cabe
Fustier, 1889 : Élève de troisième année à l’École normale.
France, 1894 : Étudiant de troisième année à l’École Normale.
Cabe, cabot
Larchey, 1865 : Chien (Vidocq). — Contraction des deux mots : qui aboie. Les voleurs ont, comme toujours, donné le nom de l’acte à l’acteur. Au lieu de dire le chien, ils ont dit : le qui aboie, et en abrégeant : le qu’abe, le qu’abo. V. Calvin, Combre.
Cabelot
France, 1894 : Tabouret ; argot des canuts.
Cabermon
Delvau, 1866 : s. f. Cabaret, — dans l’argot des voleurs.
France, 1894 : Cabaret.
Cabermont
Larchey, 1865 : Cabaret (Vidocq). — Corruption de mot.
La Rue, 1894 : Cabaret.
Cabermont, Cabermuche
Rigaud, 1881 : Cabaret, — dans le jargon des voleurs.
Cabestan
Larchey, 1865 : Agent de police. — Comparaison de la corde qu’enroule le cabestan à celle avec laquelle l’agent garrotte les criminels (?). V. Macaron.
Delvau, 1866 : s. m. Officier de paix, — dans le même argot [des voleurs].
Rigaud, 1881 : Officier de paix.
La Rue, 1894 : Agent de police. Officier de paix.
Virmaître, 1894 : Officier de paix. Il fait virer ses sous-ordres (Argot des voleurs). V. Bricule.
France, 1894 : Officier de paix.
Caboche, Cabèce
Rigaud, 1881 : Forte tête. C’est la tête de l’homme intelligent. Une caboche à X, une tête à mathématiques.
D’un petit tonnerre de poche, Lui frêle toute la caboche.
(Scarron, Gigantomachie, chap. 5.)
Macabées (case des)
Rigaud, 1881 : Cimetière. Mot à mot : maison des cadavres. — Le clou des macabées, la Morgue ; c’est-à-dire le Mont-de-Piété des cadavres, l’endroit où l’on met les cadavres en dépôt.
Argot classique, le livre • Telegram
