France, 1894 : Aborder, débarquer, conduire le bateau vers la berge. En Bresse, les personnes qui désirent passer la rivière hèlent le batelier par ce cri : Aberge !
(Pierre Malvezin.)
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Aberger
France, 1894 : Aborder, débarquer, conduire le bateau vers la berge. En Bresse, les personnes qui désirent passer la rivière hèlent le batelier par ce cri : Aberge !
(Pierre Malvezin.)
Berge
Delvau, 1866 : s. f. Année, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Année, — dans l’argot des voleurs.
La Rue, 1894 : Année.
Virmaître, 1894 : Brigadier. Pour distinguer un sous-ordre, on ne dit pas un sous-brigadier mais par abréviation un S. B. (Argot des agents de police). N.
Virmaître, 1894 : Année.
— Je tire cinq berges à la Centrousse de Melun (Argot des voleurs).
France, 1894 : Année ; argot des voleurs.
C’était un malheureux paillasse, sorti de prison, où il avait tiré trois berges pour attentat à la pudeur. À part cela, le meilleur zig du monde, affirmait-il.
(Jean Richepin)
I’s apprirent à biffiner ;
Mais i’s n’aimaient pas chiner.
C’qui fait qu’à leur quinzièm’ berge
I’s plaquèr’nt tous deux l’boulot
Afin d’faire l’rigolo
Aux fortifs et l’long d’la berge.
(Blédort.)
France, 1894 : Brigadier de police. Sous-berge, sous-brigadier.
Rossignol, 1901 : Année.
J’ai été sapé à cinq berges pour un vague qui ne m’a rapporté que peau.
Hayard, 1907 : Année.
Bergère
Delvau, 1866 : s. f. Maîtresse, — dans l’argot des troupiers.
Boutmy, 1883 : s. f. Dans la langue typographique, comme dans les autres argots ce mot désigne une femme.
France, 1894 : Maîtresse ; dernière carte d’un paquet.
Bergerie
d’Hautel, 1808 : Enfermer le loup dans la bergerie. C’est enfermer le mal avec la cause qui le produit ; fermer une plaie avant que d’en avoir fast sortir toute la matière nuisible.
Bergeronnette
La Rue, 1894 : Maîtresse. V. Biche.
Virmaître, 1894 : Année. Diminutif de berge (Argot des voleurs).
France, 1894 : Maîtresse.
Biche, cocotte, grue, horizontale, persilleuse, bergeronnette, Louis XV
La Rue, 1894 : Fille galante, maîtresse. Les prostituées de basse catégorie ont reçu beaucoup de noms : crevette, bourdon, passade, fesse, galupe, catau, catin, gerse, gaupe, ruttière, gouge, gouine, baleine, chausson, roubion, grognasse, gourgandine, truqueuse, asticot, morue, brancard, autel ou outil de besoin, dossiers, roulante, roulasse, rouleuse, roulure, traînée, trouillarde, camelotte, volaille, carogne, blanchisseuse de tuyaux de pipes, pouffiasse, moellonneuse, pontonnière, pilasse, ponante, ponifle, pierreuse, vadrouille, chiasse, avale-tout, taupe, paillasse, cambrouse, wagon à bestiaux, voirie, rouchie, gadoue, etc.
Comberge
Halbert, 1849 : Confesse.
Virmaître, 1894 : Aller à confesse (Argot des voleurs).
France, 1894 : Confession. On dit aussi combergeante, de comberger. Aller à comberge, aller à confesse. Voleur à la comberge, aigrefin qui, sous des dehors de piété et de repentir, exploite la crédulité du confesseur et se fait donner de l’argent.
Combergeante
Halbert, 1849 : Confession.
Delvau, 1866 : s. f. Confession, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Confession. — Comberge, confessionnal.
La Rue, 1894 : Confession.
France, 1894 : Voir ci-dessus.
Comberger
Larchey, 1865 : Compter (Vidocq).
Rigaud, 1881 : Compter, — dans le jargon des voleurs.
France, 1894 : Compter.
Faire une coquille de Bergerac
Delvau, 1866 : v. a. Se dit, — dans l’argot des tailleurs, quand un ouvrier a fait une pièce dont les pointes de collet ou de revers, au lieu de se courber en dessous, relèvent le nez en l’air et poignardent le ciel. C’est une plaisanterie de Gascon, maintenant parisiennée.
Flambe, Flamberge
Rigaud, 1881 : Épée, sabre de cavalerie.
Flamberge
d’Hautel, 1808 : Épée longue que portent les bretteurs, les spadassins.
Delvau, 1866 : s. f. Épée, — dans l’argot du peuple, qui a conservé bon souvenir du fameux bran d’acier de Renaud de Montauban. Mettre flamberge au vent. Dégainer. Se dit aussi pour Montrer « la figure de campagne », et pour Jeter au vent l’aniterge dont on vient de se servir.
Gambergement
Rossignol, 1901 : Truc. Combinaison qui se trouve dans les jeux de hasard où il n’y a rien a toucher ; le gambergement se fait de lui-même.
Gamberger
M.D., 1844 : Compter.
M.D., 1844 : Compter.
Goberger
d’Hautel, 1808 : Se goberger. Prendre ses aises, ses coudées franches, se dorloter.
Goberger (se)
Delvau, 1866 : v. réfl. Se complaire dans un endroit, dans un bon lit, dans un bon fauteuil, auprès d’un bon feu ou d’une bonne table. On sait qu’on appelle goberges les ais du fond sanglé du lit.
Gomberger
Delvau, 1866 : v. a. Compter — dans l’argot des prisons.
Heure du berger (l’)
Delvau, 1864 : Le moment où l’homme baise la femme pour laquelle il bandait depuis plus ou moins de temps.
Lorsque le temps que l’amour donne
N’est pas employé prudemment,
Ce dieu pardonne rarement
Amant, l’heure du berger sonne,
Mais ne sonne qu’un moment.
Collé.
Papillon d’auberge
Rigaud, 1881 : Linge, vaisselle, batterie de cuisine. — M. Fr. Michel ne donne pas à cette expression de signification normale. M. Ch. Nisard traduit par coups de poing, soufflet, s’appuvant sur l’autorité de quatre vers également cités par M. Fr. Michel et tirés des Porcherons, ch. III. (Amusemens rapsodi-poêtiques, 1773.)
Bientôt, au défaut de flamberges
Volent les « papillons d’auberges » ;
On s’accueille à grands coups de poing
Sur le nez et sur le grouin.
M. Ch. Nisard a pu mal interpréter l’expression « papillon d’auberge » en lui donnant le sens de soufflet, coups de poing. En argot papillon correspond à linge. Papillon d’auberge serait donc linge d’auberge et, par extension, tout ce qui se rapporte à la table.
La Rue, 1894 : Assiette.
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