(Clémens, 1840) : Celui qui fait le guet.
(Delvau, 1867) : s. f. Les représentants de l’autorité en général, — dans l’argot des voleurs, qui redoutent probablement leur gaflach (épée, dard). Être en gaffe. Monter une faction ; faire sentinelle ou faire le guet.
(Delvau, 1867) : s. m. Représentant de l’autorité en particulier. Gaffe à gail. Garde municipal à cheval ; gendarme. Gaffe de sorgue. Gardien de marché ; patrouille grise. On dit aussi Gaffeur.
(Delvau, 1867) : s. m. Gardien de cimetière, — dans l’argot des marbriers.
(Delvau, 1867) : s. f. Bouche, langue, — dans l’argot des ouvriers. Se dit aussi pour action, parole maladroite, à contretemps. Coup de gaffe. Criaillerie.
(Rigaud, 1881) : Balourdise. Faire gaffe sur gaffe.
(Rigaud, 1881) : Patrouille ; gardien, guichetier. — Gaffe des machabées, gardien de cimetière. — Gaffe à gayet, garde municipal à cheval. — Gaffe de sorgue, gardien de nuit dans un marché. — Être en gaffe, être en faction.
(Rigaud, 1881) : « Cette main est terrible, c’est-à-dire dans l’argot significatif du jeu, une vraie gaffe ! » (A. Cavaillé.) Elle tire tout l’argent des pontes vers le banquier comme ferait une gaffe.
(La Rue, 1894) : Balourdise. Gardien. Surveillance. Guet. Bouche, langue.
(Virmaître, 1894) : Faire le guet pour avertir des complices de l’arrivée de la rousse ou des passants qui pourraient les déranger (Argot des voleurs).
(Rossignol, 1901) : Gardien de prison.
(Rossignol, 1901) : Faire ou dire une maladresse. Prendre la main de son ami, dessous la table, croyant prendre celle de sa femme, c’est faire une gaffe.
(Hayard, 1907) : Dire ou faire une bêtise.