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Bain de pied

Larchey, 1865 : Excédent de liquide versé à dessein dans une tasse ou dans un verre ; il déborde et fait prendre au récipient un bain de pied dans la soucoupe.

Delvau, 1866 : s. m. Excédent de café ou d’eau-de-vie retenu par la soucoupe ou dans le plateau qu’on place par précaution sous chaque demi-tasse ou sous chaque petit verre. Il y a des gens qui boivent cela.

France, 1907 : « Excédent de liquide versé pour faire bonne mesure ; il déborde et fait prendre à la tasse ou au verre un bain de pied dans la soucoupe. De là le mot. » (Lorédan Larchey). — « Il y a des gens qui boivent cela », ajoute Delvau.
Prendre un bain de pied se dit, dans l’argot des voleurs, pour condamné à la déportation.

Bar

France, 1907 : Comptoir de débitant de boissons ; venu de l’anglais. Les bars pullulent dans les grandes villes ; on y vend le café, l’absinthe et autres liqueurs fortes.

Dans la salle à manger, un bar anglais, un authentique bar anglais, à haut comptoir, à hauts tabourets, prodiguait aux invités les viandes froides, les sandwiches, les œufs au fromage, les cock-tails et les alcools pimentés. Des domestiques circulaient à travers le salon avec des plateaux chargés de coupes de champagne, de boîtes de cigares variés et de cigarettes égyptiennes.

(F. Vandérem, La Cendre)

Bouterne

Vidocq, 1837 : s. f. — La Bouterne est une boîte carrée, d’assez grande dimension, garnie de bijoux d’or et d’argent numérotés, et parmi lesquels les badauds ne manquent pas de remarquer la pièce à choisir, qui est ordinairement une superbe montre d’or accompagnée de la chaîne, des cachets, qui peut bien valoir 5 à 600 fr., et que la Bouternière reprend pour cette somme si on la gagne.
Les chances du jeu de la Bouterne, qui est composé de huit dés, sont si bien distribuées, qu’il est presque impossible d’y gagner autre chose que des bagatelles. Pour avoir le droit de choisir parmi toutes les pièces celle qui convient le mieux, il faut amener une râfle des huit dés, ce qui est fort rare ; mais ceux qui tiennent le jeu ont toujours à leur disposition des dés pipés, et ils savent, lorsque cela leur convient, les substituer adroitement aux autres.
Ils peuvent donc, lorsqu’ils croient le moment opportun, faire ce qu’ils nomment un vanage, c’est-à-dire, permettre à celui qu’ils ont jugé devoir se laisser facilement exploiter, de gagner un objet d’une certaine importance ; si on se laisse prendre au piège, on peut perdre à ce jeu des sommes considérables. Le truc de la Bouterne est presque exclusivement exercé par des femmes étroitement liées avec des voleurs ; elles ne manquent jamais d’examiner les lieux dans lesquels elles se trouvent, et s’il y a gras (s’il y a du butin à faire), elles renseignent le mari ou l’amant, qui a bientôt dévalisé la maison. C’est une femme de cette classe qui a indiqué au célèbre voleur Fiancette, dit les Bas-Bleus, le vol qui fut commis au Mans, chez le notaire Fouret. Je tiens les détails de cet article de Fiancette lui-même.
Comme on le pense bien, ce n’est pas dans les grandes villes que s’exerce ce truc, il s’y trouve trop d’yeux clairvoyans ; mais on rencontre à toutes les foires ou fêtes de village des propriétaires de Bouterne. Ils procèdent sous les yeux de MM. les gendarmes, et quelquefois ils ont en poche une permission parfaitement en règle du maire ou de l’adjoint ; cela ne doit pas étonner, s’il est avec le ciel des accommodemens, il doit nécessairement en exister avec les fonctionnaires publics.

Larchey, 1865 : Boîte vitrée où sont exposés, aux foires de villages, les bijoux destinés aux joueurs que la chance favorise. Le jeu se fait au moyen de huit dés pipés au besoin. Il est tenu par une bouternière qui est le plus souvent une femme de voleur. — Vidocq.

Delvau, 1866 : s. f. Boîte carrée d’assez grande dimension, garnie de bijoux d’or et d’argent numérotés, parmi lesquels il y a l’inévitable « pièce à choisir », qui est ordinairement une montre avec sa chaîne, « d’une valeur de 600 francs », que la marchande reprend pour cette somme lorsqu’on la gagne. Mais on ne la gagne jamais, parce que les chances du jeu de la bouterne, composés de huit dés, sont trop habilement distribuées pour cela : les dés sont pipés !

Rigaud, 1881 : Tablette, plateau sur lequel sont exposés les lots destinés à attirer les amateurs de porcelaine, autour des loteries foraines. La bouterne se joue au tourniquet. Il y a de gros lots en vue, que personne ne gagne jamais, naturellement.

France, 1907 : Boîte vitrée où sont exposés, aux foires, les objets, montres ou bijoux destinés à amorcer les amateurs de jeux d’adresse ou de hasard.

Caboulot

Larchey, 1865 : « Le caboulot est un petit café où l’on vend plus spécialement des prunes, des chinois et de l’absinthe. » — Daunay, 1861. — Une monographie des Caboulots de Paris a paru en 1862. — C’est aussi un cabaret de dernier ordre. V. Camphrier.

Delvau, 1866 : s. m. Boutique de liquoriste tenue par de belles filles bien habillées, qui n’ont pour unique profit que les deux sous du garçon.
Ce mot a une vingtaine d’années. Au début, il a servi d’enseigne à un petit cabaret modeste du boulevard Montparnasse, puis il a été jeté un jour par fantaisie, dans la circulation, appliqué à toutes sortes de petits endroits à jeunes filles et à jeunes gens, et il a fait son chemin.

Rigaud, 1881 : Débit de liqueurs servies par des femmes aimables, trop aimables. Les fruits à l’eau-de-vie et l’absinthe y tiennent le premier rang.

Mot pittoresque du patois franc-comtois, qui a obtenu droit de cité dans l’argot parisien. Il désigne un trou, un lieu de sordide et mesquine apparence, par extension petit bazar, petit café. Le caboulot de la rue des Cordiers, qui est le plus ancien de tous, s’ouvrit en 1852.

(Ces dames, 1860)

Le caboulot, c’est-à-dire le débit de la prune et du chinois, du citron confit à l’état de fœtus dans l’esprit-de-vin, le tout couronné par une femme à peu près vêtue, belle comme la beauté diabolique d’Astarté… et elle rit et elle chante et elle trinque, et elle passe ensuite derrière le rideau… et le caboulot a multiplié comme la race d’Abraham.

(Eug. Pelletan, La Nouvelle Babylone)

La Rue, 1894 : Petit débit de liqueurs.

Virmaître, 1894 : Cabaret de bas étage. Brasserie où les consommateurs sont servis par des femmes. Caboulot n’est pas juste, on devrait dire maison tolérée. Cette expression a pour berceau le quartier latin (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Débit de bas étage.

Hayard, 1907 : Cabaret.

France, 1907 : Petit café où l’on vend plus spécialement des liqueurs et où l’on est généralement servi par des femmes.

Le mot, écrivait Delvau en 1880, au début, servait d’enseigne à un petit cabaret du boulevard Montparnasse, puis il a été jeté un jour, par fantaisie, dans la circulation, appliqué à toutes sortes de petits endroits à jeunes filles et à jeunes gens, et il a fait son chemin.
Les artistes ne sont pas payés par l’établissement. Après chaque chanson, ils font le tour des tables, un plateau à la main, et ce sont les clients qui rémunèrent eux-mêmes leurs distractions. Absolument comme dans les caboulots de province, avec cette différence pourtant que la chanteuse légère — oh ! oui, légère ! — ne met pas la clé de sa chambre en tombola.

Chasseur

d’Hautel, 1808 : Un bon chasseur ne chasse jamais sur ses terres. Signifie qu’un homme adroit ne se livre à aucun écart dans les contrées, qu’il habite.

Clémens, 1840 : Celui qui vole son camarade.

Fustier, 1889 : Domestique, petit groom qui, dans les cafés et restaurants bien tenus, est à la disposition des consommateurs, pour faire leurs commissions.

France, 1907 : Sorte de jeu de billard joué généralement dans les sous-sols des cafés. Le nombre des joueurs est illimité et le droit de cagnotte se monte à dix pour cent. C’est un plateau de métal percé de trous où il faut faire arrêter la bille. Chaque trou est désigné par un nom de gibier et celui où l’on gagne est le trou du chien.

Coup de pouce

Rigaud, 1881 : Effraction, — dans le jargon des voleurs.

Rigaud, 1881 : Faux poids obtenu au moyen d’une légère et vive application du pouce sur celui des plateaux de la balance où repose la marchandise. — Être fort sur le coup de pouce, avoir l’habitude de vendre à faux poids.

Virmaître, 1894 : Systeme employé par certains commerçants pour aider la balance à pencher du côté de la pesée. Les bouchers jouissent d’une grande habileté pour le coup de pouce (Argot du peuple).

France, 1907 : Coup que donnent à la balance les boutiquiers peu scrupuleux, destiné à augmenter le poids.

France, 1907 : Petit fourbi des fourriers consistant à tenir le quart avec lequel ils font la distribution de vin ou d’eau-de-vie de façon à y enfoncer le pouce, ce qui diminue d’autan à leur profit la part de chaque homme.

Cresson

d’Hautel, 1808 : Cresson alénois. Espèce de cresson qui vient dans les jardins ; et non, à la noix, comme on le dit fréquemment par corruption.

La Rue, 1894 : Chevelure.

France, 1907 : Cheveux ; employé dans cette expression : avoir ou n’avoir pas de cresson sur la fontaine. Les soldats d’Afrique disent dans le même sens : avoir ou n’avoir pas d’alfa sur le plateau.

Dur à cuire

d’Hautel, 1808 : Un dur à cuire. Nom baroque et de mépris que les ouvriers donnent à leur maître, quand il montre de la résistance à leurs volontés ; qu’il sait se faire obéir et respecter.
Dur à la desserre. Voyez Desserre.
Il est dur comme du fer. Se dit d’un homme raisonnable que rien ne peut attendrir.
Quand l’un veut du mou, l’autre veut du dur. Se dit par comparaison de deux personnes qui sont continuellement en opposition.
Avoir l’oreille dure. Pour dire être un peu sourd.
On dit figurément d’un homme intéressé et parcimonieux, qui ne prête pas facilement de l’argent, qu’Il a l’oreille dure.

Larchey, 1865 : Homme solide, sévère, ne mollissant pas. V. d’Hautel.

En voilà un qui ne plaisante pas, en voilà un de dur à cuire.

(L. Reybaud)

Rigaud, 1881 : Individu qui ne se laisse ni attendrir, ni intimider facilement. — Vieux dur à cuire ; par allusion aux légumes secs qui ne cuisent pas facilement.

France, 1907 : Homme qui en a vu de toutes les couleurs. Vieux troupier dont le corps s’est endurci dans les fatigues et qui a passé par toutes sortes d’épreuves.

Les durs à cuire avaient raison : ce n’était pas juste que le bénéfice fût seulement pour quelques-uns et la peine, la ruine, la misère pour les autres. Un levain de colère fermentait enfin en lui, toujours si raisonnable, contre les iniquités d’un état social qui faisait éternellement pencher d’un même côté le plateau des douleurs et des humiliations.

(Camille Lemonnier, Happe-chair)

Au four crématoire :
Premier neveu. — Sapristi ! c’est dur à tirer. Cette incinération n’en finira donc pas ?
Second neveu. — Dame ! il faut patienter. Tu sais bien que notre baderne d’oncle étant un vieux

Dures (en voir de)

France, 1907 : Passer par une foule de privations, de contrariétés et même de dangers. Éprouver des ennuis de toutes sortes.

Le service du café était fait par une malheureuse bonne ; elle en vit de dures, la pauvre Constance ! Je me souviens du premier soir où elle fit son apparition dans la salle commune, elle tremblait comme la feuille, soutenant à peine le plateau qu’elle portait.

(Ch. Virmaître, Paris oublié)

Éventaire

d’Hautel, 1808 : Plateau d’osier sur lequel les femmes portent ce qu’elles vendent. On confond continuellement ce mot avec inventaire (rôle). Et l’on dit vulgairement une marchande à l’inventaire. L’éventaire de cette maison est considérable.

Guinglet

France, 1907 : Petit vin, produit d’un clos de ce nom.
Charles Virmaître, dans Paris oublié, fait remonter à ce mot l’origine du mot guinguette.

La chaussée Ménilmontant, qui conduit sur le plateau de Charonne, de temps immémorial était fréquentée par une foule de Parisiens qui ne reculaient pas à gravir sa pente rapide pour se rendre aux guinguettes, si nombreuses sur la hauteur. On y buvait un petit vin, produit des vignes dépendant du clos Guinguet ; c’est ce qui donna le nom de guinguettes aux endroits où on le débitait. Aujourd’hui encore, par corruption, dans le faubourg, on dit : Allons boire un verre de guinglet.

Dans le nombre infini de ces réduits charmans,
Lieux où finit la ville et commencent les champs,
Il est une guinguette au bord d’une onde pure,
Où l’art a joint ses soins à ceux de la nature,
Là, tous les environs embellis d’arbres verts
Offrent contre le chaud mille berceaux couverts.

(Nicolas R. de Grandval, Le Vice puni)

Passer au banc

France, 1907 : Être fustigé, recevoir la bastonnade ; argot des bagnes.

On nous dirigea vers un plateau que nous connaissions tous de renom et de vue : c’était l’endroit où la guillotine était dressée les jours d’exécution. Est-ce qu’il allait y avoir une décapitation ? Mais on avait entendu parler d’aucune condamnation à mort. Nous demeurions tous oppressés, anxieux, regardant si le bourreau ne venait pas monter sa machine, quand un détachement d’infanterie de marine déboucha, baïonnette au canon. Il se retourna et forma un carré ouvert nous enveloppant. Puis deux hommes parurent. L’un d’eux portait un banc, l’autre un fouet à plusieurs lanières.
L’homme au banc disposa son appareil devant le front du carré ouvert. L’homme au fouet, un Arabe, examina attentivement chaque lanière et les pressa entre le pouce et l’index pour s’assurer de la solidité des nœuds.
Nous savions alors quelle lugubre cérémonie nous avait fait quitter le travail et retarder la soupe : on allait passer au banc un des nôtres.

(Edmond Lepelletier)

Plateau

Delvau, 1866 : s. m. Plat, — dans l’argot des francs-maçons.

Rigaud, 1881 : Plat, — dans le jargon des francs-maçons.

France, 1907 : Plat ; argot des francs-maçons.

Postiche, postige

Rigaud, 1881 : Parade de saltimbanque. Petites scènes jouées en plein air pour attirer le public. Bagatelles de la porte avec accompagnement de soufflets et de coups de pied au cul. C’est le lever de rideau des artistes forains. — Les saltimbanques donnent encore le nom de postiche ou postige aux exercices qu’ils font sur la voie publique : un tapis percé à jour, quatre pavés pour retenir le tapis, un orgue, un plateau pour la quête, une chaise pour le travail de la dislocation ou des poids pour le travail de force, voilà la scène et la composition du postige.

Pouce (et le) !

La Rue, 1894 : Davantage, plus qu’on ne croit. Donner le coup de pouce, étrangler. Le coup de pouce du détaillant fait pencher le plateau de la balance avant que le poids exact s’y trouve.

Pousser un carambolage

France, 1907 : Jouer au billard.

Ils sont là, cinq ou six, les oisifs de la petite ville qui, chaque jour, aux mêmes heures, viennent taper des dominos sur le marbre, pousser un carambolage, lire la feuille locale. Comme ils se sont tout dit, des silences pèsent sur leurs parties, seulement ponctuées par des heurts de billes, par l’annonce d’une levée, la chute d’une cuillère sur un plateau.

(Hugues Le Roux)

Prussien

Larchey, 1865 : Derrière. V. Camboler. — Les déroutes d’Auerstadt et d’Iéna où les Prussiens n’ont pas tardé à tourner le dos, ont pu naturaliser dans nos troupes cette plaisanterie. — En 1825, on a publié un Guide du Prussien ou Manuel de l’artilleur sournois.

Le général Kléber
À la barrière d’Enfer
Rencontre un Prussien
Qui lui montra le sien.

(Chanson populaire)

Delvau, 1866 : s. m. Un des trop nombreux pseudonymes de Messire Luc, — dans l’argot des troupiers, dont les pères ont eu sous la République et sous l’Empire, de fréquentes occasions d’appliquer leurs baïonnettes dans les reins des soldats prussiens. On connaît la chanson :

Le général Kléber,
À la barrièr’ d’Enfer,
Rencontra un Prussien
Qui lui montra le sien.

C’est à tort qu’un étymologiste va chercher à ce mot, jusque chez les Zingaris, une étymologie — toute moderne.

Rigaud, 1881 : Derrière. — Exhiber son prussien, se sauver au moment du danger.

Merlin, 1888 : Postérieur.

Virmaître, 1894 : Le derrière. — Je vais le fourrer un coup de pied dans le prussien (Argot du peuple).

France, 1907 : L’endroit que bat la giberne, le derrière. Ce mot a été forgé par nos aïeux les troupiers du premier empire qui maintes fois poussèrent le derrière des Prussiens à la baïonnette.

Le général Kléber
À la barrièr’ d’Enfer
Rencontra un Prussien
Qui lui montra le sien.

dit une chanson connue. Ce mot traditionnel dans l’armée date de 1793. Après la canonnade de Valmy, les troupes françaises et les troupes prussiennes restant en observation les unes vis-à-vis des autres. Comme ces dernières étaient postées sur les hauteurs du camp de la Lune, c’est-à-dire entre l’armée de Dumouriez et l’intérieur du pays, leurs convois étaient interceptés par la cavalerie française et par les paysans. Le temps humide et pluvieux ajoutant aux privations, engendra parmi les ennemis une dysenterie presque générale ; et du plateau de Valmy nos soldats, entretenus en gaieté par leurs récents succès et par des approvisionnements suffisants, voyaient leurs adversaires tous occupés à la même besogne et montrant ce que nos troupiers gouailleurs, désignant la partie par le tout, nommèrent désormais un prussien.

Raidillon

France, 1907 : Mamelon à pentes raides ; petite côte très escarpée.

Le raidillon grimpé, nous débouchions sur un large plateau qui allait un peu en pente, pour remonter jusqu’au sommet d’une colline couronnée de bois et de jardins.

(Sutter-Laumann, Histoire d’un Trente sous)

Samovar

France, 1907 : Bouillotte russe, servant à faire le thé.

Dans la maison coquettement parée, où l’on avait rallumé les cierges de la Noël, autour du samovar étincelant, sur un large plateau de cuivre qui semblait de l’or, les gâteaux étaient amoncelés, saupoudrés comme si une neige très légère était tombée dessus.

(Armand Silvestre)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique