Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Luron (avaler le)

La Rue, 1894 : Communier.

France, 1907 : Communier ; argot des voleurs. Luron est sans doute une corruption de le rond, hostie. Il est une autre version : le sens primitif de luron est trompeur, pipeur, berneur ; quoi de plus naturel pour les gredins peu croyants d’appeler ainsi un bon Dieu qui s’enferme dans un pain à cacheter ?

— Ça avale le luron tous les matins, et, le soir, ça fait des noces de bâtons de chaises.

(Huysmans)

Pipeur

d’Hautel, 1808 : Escroc, filou, qui trompe au jeu.

Vidocq, 1837 : s. m. — Celui qui trompe son adversaire au jeu de dés.

France, 1907 : Trompeur ; vieux mot.

J’avais un jour un valet de Gascogne,
Pipeur, larron, jureur, blasphémateur.

(Clément Marot)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique