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Buisson (le)

Delvau, 1864 : Les poils qui ornent le mont de Vénus et qui défendent souvent l’entrée du vagin, quand ils sont mal peignés et mal lavés.

C’est là-d’ssus qu’la vieille femm’ se r’jette :
Son buisson est large et touffu ;
N’eût-on plus d’cheveux sur la teste,
Il faut avoir du poil au cul

(Auguste Lefranc)

Maître-autel

Delvau, 1864 : Le mont de Vénus, universel objet d’adoration de la part des fidèles qui y voient resplendir leur Dieu — ou plutôt leur déesse.

Elle est belle, ma Joséphine ! elle a un chouette maître-autel !… un riche tabernacle !…

(Tisserand)

Mont de Vénus

Delvau, 1864 : La petite éminence placée à l’entrée du con de la femme, qu’on appelle vulgairement la motte.

Car il faut des oublis antiques
Et des pudeurs d’un temps châtré
Venger dans des strophes plastiques,
Grande Vénus, ton mont sacré !

(Th. Gautier)

Motte

Delvau, 1864 : Le Mont-Sacré, la petite éminence osseuse qui couronne la nature de la femme, et qui est quelquefois glabre, mais le plus souvent pubescente, c’est-à-dire, couverte de poils.

Et quand il trouve la chemise, il la lève et m’appuie la main sur la motte, qu’il pince et frise quelque temps avec les doigts.

(Mililot)

Le mécréant se reculons,
Et regagne ses bataillons ;
L’un va pleurer sur une motte,
Et l’autre hélas ! sur les couillons.

(B. de Maurice)

Ces petits cons à grosse motte,
Sur qui le poil encor ne glotte,
Sont bien déplus friands boucans.

(Cabinet satyrique)

Mais toutes ces beautés, mon Aline, croîs-moi,
Cèdent à la beauté de ta motte vermeille.

(Théophile)

Rigaud, 1881 : Maison centrale de force et de correction, — dans le jargon des voleurs. — Dégringoler de la motte, sortir d’une maison centrale.

France, 1907 : Maison centrale.

France, 1907 : Proéminence du pubis chez la femme : on l’appelle aussi mont de Vénus. Théophile Gautier l’a décrit en quatre vers :

Une touffe d’ombre soyeuse
Veloute, sur son flanc poli,
Cette envergure harmonieuse
Que trace l’aine avec son pli…
Voyez ce muguet trousse-cotte
Qui voudrait nous manier la motte !
Oui, c’est pour lui qu’on cuit cheu moi !
Quien, l’abbé, v’là toujours pour toi…

(Vadé)

Les galants du dernier siècle l’appelaient le verger de Cypris.

Pénil

Delvau, 1864 : (du latin penicillus, dérive de penis). Selon Lignac, c’est le membre viril. — Selon d’autres savants c’est la partie antérieure de l’os qui environne les parties naturelles, et où pousse le poil, qui est l’indice de la puberté. — Le pénil s’appelle aussi Mont de Vénus.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique