Entrez le mot à rechercher :
  Mots-clés Rechercher partout 


Chapelle (rester en)

Rigaud, 1881 : Se dit en terme d’équarrisseur, des chevaux qui attendent, attachés, le moment fatal.

Leurs crinières et leurs queues sont coupées ras. Autrefois un cheval restait ainsi quelquefois plusieurs jours en chapelle, et pen-dant ce temps-là on ne lui donnait pas à manger.

(Paris en omnibus, 1854)

Combler les vœux d’un homme

Delvau, 1864 : Lui ouvrir ses cuisses quand on est femme, afin qu’il introduise son engin dans le vôtre.

Sophie, à ce moment fatal,
Comble les vœux de mon rival.

(Béranger)

Fée

Halbert, 1849 : Amour, maîtresse.

Delvau, 1866 : s. f. Maîtresse, — dans l’argot des ouvriers, qui ne savent pas dire si vrai en disant si poétiquement.

Rigaud, 1881 : Jeune fille, demoiselle, — dans le jargon des voleurs. — Ma fée, ma fille.

La Rue, 1894 : Jeune fille. Amour. Féesant, amoureux.

France, 1907 : Jeune fille, maîtresse. Se dit aussi pour vieille femme ridicule, médisante, méchante, souvenir des contes de fées, où une vieille arrivait à un moment fatal détruire les dons qu’avait apportés une fée bienfaisante, au berceau de l’enfant. « Oh ! la vieille fée, elle porte la guigne ! »


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique