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Dur à la détente

France, 1907 : Avare, fesse-mathieu, homme auquel il est difficile de faire ouvrir la main.

Porter leurs missives, leur procurer des amants, leur trouver des fonds lorsqu’elles en manquent, et, au besoin, jouer le rôle d’amant platonique quand le vieux devient dur à la détente : voilà leur mission officielle… leur escroquer de l’argent, voilà leur but caché.

(Hogier-Grison, Les Hommes de proie)

Folichon

d’Hautel, 1808 : Pantin, homme d’une humeur folâtre, qui fait le farceur et le falot.

Larchey, 1865 : « Homme d’une humeur folâtre qui fait le farceur et le falot. »

(1808, d’Hautel)

Delvau, 1866 : s. et adj. Homme amusant, chose agréable, — dans l’argot du peuple, qui dit cela depuis plus d’un siècle. Être folichon. Commencer à se griser. Signifie aussi : Dire des gaudrioles aux dames.

France, 1907 : Amusant, agréable, folâtre, disposé à rire, à baguenauder et à faire l’amour.

— Farandol, dit Ventripard, parlons peu, mais parlons bien. Tu dois connaître des fillettes du quartier Latin ?
— Toutes, affirma Farandol.
— Il faut que tu m’en fasses connaître quelques-unes.
Farandol réfléchit un moment. Puis il proféra ceci :
— Prête-moi un louis, Ventripard.
— En voici deux, dit le banquier, qui vraisemblablement s’attendait à cette botte.
Farandol escamota les deux jaunets avec une prestesse de jongleur japonais ; puis, se croisant les bras, il cria :
— Ah ça ! Ventripard, tu n’es donc pas un homme sérieux… Tu as des idées folichonnes ?

(Gramont, Intransigeant)

Et lui, folichon,
Dit cent bagatelles,
Fripe les dentelles,
Flaire le manchon.

(Gabriel Vicaire)

Un soir, ne pouvant plus tenir,
L’âme très folichonne,
Il frappa pour se faire ouvrir
La chambre de la bonne,
— C’est le diable qui vient me voir,
Murmurait le pauvrette,
— Non, dit le curé plein d’espoir,
C’est l’Amour, ma poulette !

(Léo Lelièvre, La Bonne du curé)


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique