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Nul n’est prophète en son pays

France, 1907 : On croit difficilement au mérite et à la supériorité d’un homme qu’on a connu enfant, avec qui l’on a polissonné et mangé des confitures. « Comment, nous avons joué ensemble, je suis resté un cul de plomb obscur et il est devenu une célébrité. Quel fumiste ! » Cela s’entend tous les jours dans les réunions de ces camarades de collège qui se revoient après une longue absence, constatent par le visage de chacun combien eux-mêmes ont vieilli et, les banales poignées de main échangées et les « te souviens-tu » épuisés, se regardent en chiens de faïence. Un habile filou venu de l’étranger est toujours mieux accueilli qu’un honnête homme natif du lieu : d’où le succès des rastaquouères. Cette locution proverbiale est tirée des Évangiles :

Aucun n’est prophète chez soi.

(La Fontaine)

Œil qui dit merde à l’autre

Rigaud, 1881 : Œil affecté de strabisme.

Virmaître, 1894 : Deux yeux qui ne vivent pas en bonne intelligence, qui se regardent en chiens de faïence (Argot du peuple). V. Guigne à gauche.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique