Rossignol, 1901 : Soldats des bataillons d’infanterie légère d’Afrique où sont envoyés tous les jeunes gens ayant été condamnés avant le tirage au sort, de sorte que ces bataillons ne sont composés que de gens tarés. Dans le temps, celui qui avait été aux zéphirs ne s’en cachait pas, parce qu’à cette époque on n’y incorporait qu’à la suite d’un conseil de guerre pour bris d’armes, vente d’effets ou autres délits, excepté pour vol. On les appelle aussi camisards. Ils chantaient une chanson dont je me rappelle les premiers mots :
Allons, camisards, Morbleu !
Narguons les hasards, Corbleu !