Delvau, 1866 : v. n. Agiter ses lèvres en dormant pour expirer l’air par petits coups secs. Les étudiants en médecine disent : Fumer sa pipe. Dans l’argot du peuple, Souffler des pois, c’est Faire l’important.
Rigaud, 1881 : Dormir en soufflant de manière à produire une série de : peuh ! peub ! La variante est : Fumer sa pipe.
Le baron ne ronflait pas, mais, selon l’expression vulgaire et pittoresquement imagée, il soufflait des pois.
(André Theuriet, La Revanche du mari)
Un homme si bon, si généreux, vous n’avez pas craint de le tromper ! — Monsieur le président, c’est que… — C’est que quoi ? — C’est qu’il souffle des pois.
France, 1907 : Faire l’important. Respirer en dormant comme si l’on soufflait quelque objet.