Delvau, 1866 : s. m. Journal du soir, — dans l’argot des gandins. Cette ellipse est à la mode depuis quelque temps dans les cafés des boulevards.
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Soir
Delvau, 1866 : s. m. Journal du soir, — dans l’argot des gandins. Cette ellipse est à la mode depuis quelque temps dans les cafés des boulevards.
Soirée blanche
Fustier, 1889 : Soirée où il n’y a que des intimes, où se trouve banni l’apparat des grandes réceptions.
Chaque hiver, elle donnait plusieurs grandes fêtes… ; entre temps, elle conviait ses intimes à des soirées blanches.
(H. Tessier : Madame Vidocq)
Soireux
France, 1907 : Mondain, viveur qui passe ses soirées dans les clubs ou les âneries mondaines. Ce néologisme est d’Émile Bergerat, ainsi qu’il appert par ce passage :
L’attitude systématiquement agressive d’une partie de la critique parisienne a été pour une bonne moitié, je pense, dans le crédit de ce mot de soireux, dont on me fait encore honneur. Et quand à « Cabotinville » qui fut le troisième cri de mon Mane-Theel-Pharès boulevardier, comme à un autre Rastignac sur la colline du Père-Lachaise, ce fut la clameur de la Ville qui me le mit tout composé dans les oreilles ; — le vent me le siffla des cheminées.
(Émile Bergerat)
Soireux, soiriste
Fustier, 1889 : Nous avions déjà les lundistes et les salonniers, voici maintenant les soireux et les soiristes (l’un et l’autre se dit ou se disent), c’est-à-dire, dans le jargon du jour, les journalistes chargés de faire ce genre d’articles, qu’Arnold Mortier inventa dans le Figaro sous cette rubrique : La Soirée parisienne. C’est, je crois, à M. E. Bergerat que revient la paternité de ces deux nouveaux vocables.
Quelles patraquées petites femmes que vos confrères éminents, les soireux sympathiques !
(France libre, janvier 1886)
Soiriste
France, 1907 : Journaliste chargé de reporter les événements du soir.
Lorsque vous entendez un jeune homme en apostropher un autre en ces termes : « Ma vieille bique, colle donc trois lignes dans ton canard sur mon ours », n’en doutez pas, c’est un vaudevilliste qui parle à un soiriste apportant un compte rendu de première à son journal.
(Pontarmé, Le Petit Journal)
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