d’Hautel, 1808 : Faire du bruit avec des sabots ; et, figurément, sabouler, bousiller ; faire quelque chose grossièrement et à la hâte.
Delvau, 1866 : v. a. Bousiller, travailler sans soin, à la hâte. Argot des ouvriers.
Rigaud, 1881 : Travailler sans goût, abîmer l’ouvrage. Mot à mot : travailler comme un fabricant de sabots.
Rigaud, 1881 : Boire à pleins verres, à grandes rasades, — dans le jargon des buveurs. (Blavignac, Hist. des enseignes d’hôtelleries, 1878.)
Virmaître, 1894 : Ouvrage mal fait, gâché. Allusion au sabotier, qui travaille son bois à grands coups de sabre pour l’équarrir. Un ouvrage saboté est bien près d’être un loup (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Mal faire un travail est le saboter.
France, 1907 : Travailler sans soin ; gâcher son ouvrage. Argot populaire.