Hayard, 1907 : Feu, d’autorité.
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Riff
Hayard, 1907 : Feu, d’autorité.
Riffard
Bras-de-Fer, 1829 : Bourgeois.
Riffaudant
La Rue, 1894 : Cigare.
Riffaudant, riffondant
Rigaud, 1881 : Cigare. — Riffaudante, pipe, — dans le jargon des voleurs.
Riffaudante
Delvau, 1866 : s. m. Incendie.
Delvau, 1866 : s. m. Flamme.
Rigaud, 1881 : Flamme ; incendie. — Riffauder, brûler. — Riffaudeur, incendiaire.
Riffaude ton gaye
Halbert, 1849 : Chauffe ton cheval.
Riffauder
Clémens, 1840 : Incendier.
Larchey, 1865 : Brûler. V. Flacul. — Rifle : Feu flamme. — V. Coquer.
Je remouche au coin du rifle un sinve qui roupillait. J’ai sondé dans ses profondes.
(Vidocq)
Delvau, 1866 : v. a. Incendier, brûler.
Virmaître, 1894 : Brûler. Riffaudante : flamme. Une vieille chanson qui date au moins de cinquante ans, bien connue des voleurs, dit :
L’autre jour, fumant ma bayadaise,
Je rifflaudais, la fumant dans un coin.
Rifflauder voudrait donc dire sommeiller (Argot des voleurs).
Riffauder quelqu’un
Clémens, 1840 : Chauffer les pieds.
Riffaudeur
Clémens, 1840 : Chauffeur.
Delvau, 1866 : s. m. Chauffeur.
Riffaudeur à perpète
Rigaud, 1881 : Le diable.
Riffe
Clémens, 1840 : Feu.
Virmaître, 1894 : Prendre de force, d’autorité.
— Il a pris une fille de riffe.
Synonyme de violer (Argot des voleurs).
Riffe (de)
Rossignol, 1901 : D’autorité.
Il ne voulait pas partager j’ai pris ma part de riffe.
Rifflard
Delvau, 1866 : s. m. Parapluie, — dans l’argot du peuple. Ce mot date de Picard et de sa Petite Ville, comédie dans laquelle il y a un personnage nommé Rifflard, qui ne marche qu’escorté d’un parapluie.
Delvau, 1866 : n. m. Bourgeois, — dans le même argot [du peuple].
La Rue, 1894 : Bourgeois. Dupe. Parapluie. Vieux soulier.
Virmaître, 1894 : Parapluie. Le mot date de Picard et de la Petite Ville, comédie dans laquelle il y a un personnage nommé Rifflard, qui ne marche qu’escorté d’un parapluie. A. D. Au quinzième siècle, on trouve déjà ce mot employé dans des comédies ou mystères avec un sens satirique et bouffon. Rifflard, bouffard, narinard, dentard étaient des épithètes burlesques que les acteurs se renvoyaient constamment — même quand elles n’étaient pas dans leur rôle. Le personnage le plus important de la Passion, mystère d’Arnould Gresban, bachelier en théologie, qui fut joué avec un immense succès au quinzième siècle, est un berger nommé Rifflard, qui se plaint amèrement et impudemment des impôts excessifs dont le peuple était accablé. Il faudrait pouvoir citer la scène où Rifflard est amené devant un magistrat qu’il appelle Machefoin :
Comment te nomme-t-on ?
Rifflard,
Tout norry de pois et de lard.
Plus tard, le mot rifflard fut appliqué aux sergents, ainsi que nous le voyons par une charte citée par Ducange.
Picard, en appelant, dans sa comédie de la Petite Ville, un de ses personnages François Rifflard, n’a fait qu’emprunter, ce qu’ignorait sans doute Delvau, ce nom au mystère d’Arnould Gresban (Argot du peuple).
Riffle (prendre de)
Rigaud, 1881 : Prendre sans hésiter. (L. Larchey)
Riffler
Halbert, 1849 : Sévère.
Virmaître, 1894 : Veut également dire brûler. Riffler est aussi le synonyme de souffler : prendre. En ce cas, c’est une corruption de rafler (Argot du peuple).
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