Larchey, 1865 : Recommencer, reprendre le dessus, se tirer d’une mauvaise passe.
On repique son chaste cancan.
1846 Privat d’Anglemont.
Delvau, 1866 : v. n. Reprendre courage, se tirer d’embarras. Signifie aussi : Revenir à la charge ; retourner à une chose. Repiquer sur le rôti. En demander une nouvelle tranche.
Rigaud, 1881 : Se rendormir. C’est-à-dire piquer de nouveau son chien.
Rigaud, 1881 : Redoubler. — Repiquer sur le rôti ; renouveler une consommation. — Nous avons bu trois bocks : si nous repiquions ? — Redoubler d’ardeur à l’ouvrage après un moment de repos. — Rétablir ses affaires, recouvrer la santé.
La Rue, 1894 : Revenir à la charge. Reprendre son travail. Se rendormir. Reprendre faveur.
Virmaître, 1894 : Deux joueurs font une partie ; l’un joue pique, l’autre répond : repique. Repiquer de riffe : rappliquer d’autorité (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Recommencer.
Je t’ai défendu de faire telle chose, tâche de ne pas repiquer.
Hayard, 1907 : Recommencer.