AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Ramène

Ramène

Rossignol, 1901 : Ramener, est, pour la fille publique, trouver des clients, avec qui elle va dans l’hôtel où elle a l’habitude de ramener.

Ramener

Rigaud, 1881 : Garnir tant bien que mal le sommet du crâne avec quelques rares mèches de cheveux empruntées à la nuque. C’est ce qu’Alphonse Karr appelle :

En emprunter un qui vaut dix.

Rossignol, 1901 : Se dit de celui qui est dénudé, qui laisse pousser ses cheveux longs sur les côtés de la tête, pour les ramener au sommet.

France, 1907 : Rassembler les cheveux des côtés de la tête pour dissimuler la calvitie.

Oui ! J’les ramèn’ : quoi ! C’est mon chic !
Tout chacun fait c’qu’i’ veut d’ses tiffes,
Pis, je m’en fous ben de c’que l’public
— Un tas d’gonss’ qui vaut pas trois giffes —
Peut dir’ d’ma façon de m’peigner,
Si sus les temp’s je m’coll’ des guiches,
C’est par magnère d’témoigner
Qu’en vrai barbiz’ j’aime pas les riches.

(E. Blédort)

France, 1907 : Terme d’équitation. Faire baisser la tête et le nez à un cheval qui les tient trop en avant, qui n’encapuchonnne pas.

Rameneur

Delvau, 1866 : s. m. Homme affligé de calvitie, qui essaye de la dissimuler en ramenant habilement ses derniers cheveux sur le devant de sa tête — et « empruntant ainsi un qui vaut dix ».

Rigaud, 1881 : Vieux beau qui ramène sur le sommet de sa tête, sur les tempes, deux ou trois mèches de cheveux qui s’égarent sur sa nuque.

La Rue, 1894 : Vieux beau qui ramène la mèche de cheveux qui lui reste sur le sommet de la tête ou sur le front. Se dit aussi de l’homme qui recrute des joueurs pour un cercle.

Virmaître, 1894 : Homme qui n’a que quelques cheveux et les ramène en avant sur son front pour faire croire à une chevelure abondante (Argot du peuple).

France, 1907 : Chauve qui essaye de dissimuler sa calvitie en ramenant ses cheveux sur le sommet du crâne.

France, 1907 : Individu d’aspect et de mise respectables chargé de racoler des dupes pour un tripot.

Un personnel de rameneurs qui, membres réguliers du cercle, gentlemen en apparence, ont pour mission de racoler ceux qui, bien nourris à la table d’hôte, seront, une heure après, dévorés à celle du baccara.

(Hector Malot, Baccara)

Rameneuse

Delvau, 1866 : s. f. Petite dame dont la spécialité est de faire espalier à la porte des cafés du boulevard, vers l’heure de la fermeture, afin d’y nouer connaissance avec quelque galant homme.

Rigaud, 1881 : Fille, femme ou veuve qui n’aime pas rentrer seule chez elle, le soir, pour une cause quelconque.

Virmaître, 1894 : Fille publique qui ramène les hommes qu’elle raccroche à son garni.
— J’ai une chouette gosse, hier elle a ramené dix fois (Argot des souteneurs).

France, 1907 : Prostituée qui racole sur la voie publique, qui ramène les clients chez elle.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique