Larchey, 1865 : Fantassin. — Allusion à la marche du piéton.
Votre frère était dans les dragons, moi, j’étais dans les pousse-cailloux.
(Balzac)
Cavalier… tu arriveras au grade de maréchal des logis à force de trotter… Parole d’honneur ! Vaut mieux pousser les cailloux et devenir capitaine.
Vidal, 1833.
Delvau, 1866 : s. m. Fantassin, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Soldat d’infanterie de ligne. En marchant il pousse les cailloux du chemin.
Merlin, 1888 : Fantassin. — Image de la marche sur les routes fraichement chargées.
La Rue, 1894 : Fantassin.
France, 1907 : Sobriquet que les cavaliers donnent aux fantassins.
— Si les Prussiens nous ont pas mal démolis, nous ne leur avons pas ménagé les prunes. Mais, que voulez-vous ? trente contre un !… Aussi notre escadron… labouré, mitraillé, écrasé, flambé ; nos chevaux, éreintés ou éventrés !… Il a fallu faire le coup de fusil avec les pousse-cailloux et les moblots…
(Robert Vallier, Le Capitaine Silence)
On dit aussi pousquin.