anon., 1827 : Boisson.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Boisson.
Bras-de-Fer, 1829 : Boisson.
Clémens, 1840 : Vin.
un détenu, 1846 : Vin.
Delvau, 1866 : s. m. Vin bleu, sûret, — dans l’argot du peuple, qui se pique la langue et le nez en en buvant, surtout comme il en boit. « Il en boit comme un Poitevin, » dirait un étymologiste en s’appuyant sur les habitudes d’ivrognerie qu’on prête aux Pictones.
Rigaud, 1881 : Petit vin nouveau.
Vive le picton, Le picton a du bon.
(Louis Huart, Ulysse ou les porcs vengés.)
Un coup d’picton / Moi je m’en fiche / Il faut que j’liche / Un coup d’picton, / J’aime bien mieux l’huil’ que l’ coton.
(B. Dorilas, Un coup de picton.)
France, 1907 : Vin. C’est avec le vin qu’on se pique le nez. Le jus de la treille a dans la langue des ouvriers et des voleurs nombre de qualificatifs dont voici les principaux : bleu, petit bleu, gros bleu, briolet, ginglet, ginglard, huile, pive, pivois, vinasse, etc.
Encore un coup d’picton,
La mère Gaspard, il n’est pas tard,
Encore un verre ;
Encore un coup d’picton
Pour nous mettre à la raison.
(Vieille chanson)
Soiffans picton sans lance,
Pivois non maquillé.
(Chanson argotique)