d’Hautel, 1808 : Se percher. Se dit de ceux qui montent sur des endroits élevés pour mieux entendre ou pour mieux voir.
Delvau, 1866 : v. n. Habiter, loger au hasard, — dans l’argot des bohèmes, qui changent souvent de perchoir, et qui devraient bien changer plus souvent de chemise.
La Rue, 1894 : Loger.
Virmaître, 1894 : Loger au hasard, tantôt ici, tantôt là. Allusion à l’oiseau qui perche tantôt sur une branche tantôt sur une autre (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Loger, demeurer.
Hayard, 1907 : Loger.
France, 1907 : Aller se coucher, loger ; argot populaire.
— Mon garçon m’écrit qu’il va se marier et me demande de lui envoyer ses papiers. Je m’exécute et sur mon pauvre argent le lui avance les frais. Fini, plus de lettres… Je ne sais même pas s’il est marié et où il perche… Un polisson dont j’ai payé les mois d’école pendant huit ans.
(André Theuriet)