M.D., 1844 : Du foin.
Delvau, 1866 : s. m. Foin, — dans le même argot [des voleurs].
La Rue, 1894 : Foin.
France, 1907 : Métier qui consiste à arracher l’écorce des chênes pour les mégissiers.
— Qu’est-ce que c’est que ça, le pelard ?
— Comment ! tu ne sais pas ? En voilà un métier facile et pas éreintant ! Il s’agit simplement d’arracher l’écorce des chênes pour les mégsissiers. On gagne trente sous du mètre cube, et l’on peut facilement compter sur son mètre par journée. Veux-tu que je te fasse engager par l’entrepreneur ?
— J’te crois que je l’veux ! s’écria Gilbert enchanté.
Et, deux jours après, dans les grands bois pleins de bruyères roses et de mûres sanglantes, Gilbert exerçait son nouvel état et travaillait au pelard.
(William Busnach, Le Petit Gosse)
France, 1907 : Foin ; argot des voleurs. Diminutif du vieux français pel, poil, d’où l’on a fait pelouse, pelletier.