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Omnibus

Omnibus

Larchey, 1865 : Prostituée, femme se donnant à tous.

On y remarque aussi quelques femmes jeunes encore, pauvres beautés omnibus.

La Maison du Lapin blanc, typ. Appert.

Omnibus de coni : Corbillard (Vidocq). — Mot à mot : voiture de mort. — Omnibus rappelle que tous doivent faire un jour le voyage.

Delvau, 1866 : s. m. Verre de vin de la contenance d’un demi-setier, la mesure ordinaire de tout buveur.

Delvau, 1866 : s. m. Résidu des liquides répandus sur le comptoir d’un marchand de vin, et servi par ce dernier aux pratiques peu difficiles, amies des arlequins.

Delvau, 1866 : s. m. Garçon supplémentaire pour les jours de fête, — dans l’argot des garçons de café.

Delvau, 1866 : s. m. Femme banale, — dans l’argot du peuple, pour qui cette Dona Sol au ruisseau lucet omnibus.

Rigaud, 1881 : Verre de vin, verre d’eau-de-vie, de la capacité d’un demi-setier. On lit encore à la devanture de quelques débits de vin, extra-muros : « Ici l’on prend l’omnibus. » Rinçures de verres, résidu de vin répandu sur le comptoir et débité aux consommateurs assez ivres pour ne plus y regarder de près.

Rigaud, 1881 : Loges d’avant-scène au théâtre de l’Opéra.

Excepté la loge de l’Empereur et la loge voisine réservée pour le service de Sa Majesté, excepté les deux loges qui sont en face et les deux avant-scènes du rez-de-chaussée, au côté droit, toutes les loges d’avant-scène jusqu’au troisième rang non compris, sont occupées par des hommes et organisées en omnibus ainsi qu’on dit à l’Opéra et à Londres.

(N. Roqueplan.)

Rigaud, 1881 : Garçon d’extra, dans un restaurant, dans un café.

Rigaud, 1881 : Femme qui a autant et plus de droit à ce sobriquet que les voitures de ce nom.

Rigaud, 1881 : Batteurs de pavé.

C’est-à-dire des gens que l’on rencontre sur tous les points de Paris comme les véhicules dont ils portent le nom, mais qui diffèrent de ceux-ci en ce qu’ils n’ont ni couleur, ni enseigne, ni lanterne pour indiquer où ils vont et d’où ils viennent.

(Paul Mahalin.)

Fustier, 1889 : Les employés des télégraphes à Paris appellent ainsi les cartes-télégrammes fermées qui sont expédiées par les tubes.

Le temps qu’ils (les télégraphistes) distribuent les courses aux facteurs, les cartes et les omnibus à tuber attendent aussi.

(Cri du Peuple, août 1885.)

Ces cartes-télégrammes sont aussi nommées petit-bleu à cause de la couleur du papier sur lequel elles sont rédigées.

La Rue, 1894 : Verre de vin ordinaire. Garçon d’extra. Gouttures du comptoir d’un marchand de vin. Prostituée.

Virmaître, 1894 : Femme à tous. On dit aussi : wagons et omnibusardes. Fréquemment, ces omnibus là donnent une correspondance pour l’hôpital du Midi (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Lorsque l’omnibus d’une fille publique est embourbé, elle ne peut travailler.

Rossignol, 1901 : Garçon de café payé par les autres garçons pour les aider dans les moments de presse.

Hayard, 1907 : Prostituée.

France, 1907 : Verre de la capacité d’un demi-setier.

France, 1907 : Superflu de liquides tombé sur le comptoir de zinc d’un marchand de vin recueilli dans un récipient et revendu aux clients.

France, 1907 : Prostituée.

France, 1907 : Garçon d’extra que prennent les cafetiers, cabaretiers, restaurateurs aux jours de fête.

France, 1907 : Batteur de pavé : individu qui erre par les rues, sans moyen apparent d’existence.

Omnibus, des gens que l’on rencontre sur tous les points de Paris, comme les véhicules dont ils portent le nom, mais qui différent de ceux-ci en ce qu’ils n’ont ni couleur, ni enseigne, ni lanterne pour indiquer où ils vont et d’où ils viennent.

(Paul Mahalin)

Omnibus (attendre l’)

Rigaud, 1881 : Attendre qu’on vous verse à boire, — dans le jargon du peuple. — Faites passer la négresse, voilà une heure que nous attendons l’omnibus, par ici.

France, 1907 : Attendre qu’on remplisse votre verre ; argot des voleurs.

Omnibus à coni

Virmaître, 1894 : Voiture qui emporte le guillotiné du lieu d’exécution au cimetière (Argot des voleurs).

Omnibus à Crôni

Hayard, 1907 : Corbillard.

Omnibus à pègres

France, 1907 : Voiture de la prefecture de police, autrement dit panier à salade.

Omnibus de coni

Delvau, 1866 : s. m. Corbillard, — dans l’argot des voleurs.

Rigaud, 1881 : Corbillard, c’est-à-dire omnibus de la mort.

La Rue, 1894 : Corbillard. La mort.

France, 1907 : Corbillard.

Omnibusard

Rigaud, 1881 : Mendiant qui exploite la charité publique en omnibus. Voici le procédé : Tantôt c’est un enfant, tantôt un vieillard qui, en hiver, la chair au vent, tout dépoitraillé, vient s’asseoir près du conducteur. Il sort péniblement, sou à sou, trente centimes, les tourne, les retourne, pousse un soupir, laisse échapper une larme et grelotte. Les âmes charitables s’émeuvent, chacun donne quelque menue monnaie. L’omnibusard recueille ainsi quinze, vingt, quelquefois trente sous, grelotte, tousse, crache, pleure d’attendrissement, fait arrêter la voiture et va, une station plus loin, recommencer le même manège, après avoir toutefois pris de nouvelles forces chez le marchand de vin.

France, 1907 : Mendiant qui exerce sa profession dans les omnibus, en prétendant avoir perdu son porte-monnaie et cherchant ainsi à exciter la pitié des voyageurs.


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