Messière
Messière
Clémens, 1840 : Honnête homme.
Delvau, 1866 : s. m. et f. Victime, — dans le même argot [du peuple]. Messière franc. Bourgeois. Messière de la haute. Homme comme il faut. Ne serait-ce pas le Messire du vieux temps ?
La Rue, 1894 : Monsieur. Dupe, victime. La messière, la police.
France, 1907 : Police.
France, 1907 : Monsieur, bourgeois ; corruption du vieux mot messer, seigneur.
J’enquill’ dans sa cambriole
Espérant de l’entiffer ;
Je rembroque au coin du rifle
Lonfa malura dondaine !
Un messière qui pionçait,
Lonfa malura dondé !
Messière franc
France, 1907 : Bourgeois, littéralement franc-bourgeois.
En faisant nos gambades,
Un grand messière franc
Voulant faire parade
Serre un bogue d’Orient.
Messière, mézière
Rigaud, 1881 : Dupe, imbécile. — Victime. Messière franc, bourgeois. — Messière de la haute, homme riche ou homme qui paraît riche.
Messières
Virmaître, 1894 : Victimes. Cet mot est très vieux ; il a été employé par Eugène Sue, à propos du personnage du Maître d’école, à qui la Chouette dit :
— Ma vieille fourline, attention, v’la les messières (Argot des voleurs).
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