d’Hautel, 1808 : Habiller quelqu’un de tafetas à quarante sols. Le traiter sans ménagement, le gourmander d’une bonne manière.
Un habillé de soie. Pour dire un pourceau, un cochon. On nomme aussi cet animal un rossignol à gland.
Habiller quelqu’un. Pour dire, maltraiter quelqu’un de paroles, en dire beaucoup de mal.
On l’a joliment habillé. Pour on l’a vivement réprimandé, on lui a donné une forte semonce.
Delvau, 1866 : v. a. Préparer un animal pour l’étal, — dans l’argot des bouchers.
Delvau, 1866 : v. a. Médire de quelqu’un, — dans l’argot du peuple. Habiller de taffetas à 40 sous. Mettre sur le dos de quelqu’un des sottises ou des méchancetés compromettantes pour sa réputation.
Rigaud, 1881 : Préparer un animal pour l’étal, — dans le jargon des bouchers.
Rigaud, 1881 : Maltraiter en paroles, médire, réprimander ; c’est une variante de l’ancien draper.
C’est moi qui vous l’a habillé de taffetas noir.
(A. Dalès, La Mère l’anecdote, chansonnette.)