Goule
Goule
d’Hautel, 1808 : La goule. Pour la bouche, le palais.
Delvau, 1866 : s. f. La gorge, le gosier, — dans l’argot du peuple, qui parle latin sans le savoir (gula).
Rossignol, 1901 : Gueule (patois normand).
France, 1907 : Gosier ; du latin gula. Faire péter la goule, parler.
France, 1907 : Défilé étroit, à la tête des montagnes.
Goulée
d’Hautel, 1808 : Ce qui peut tenir dans la bouche ; grosse bouchée.
Ce plat ne lui feroit qu’une goulée. Se dit d’un homme qui mange de très-gros morceaux à la fois.
Delvau, 1866 : s. f. Bouchée de viande ou cuillerée de soupe.
France, 1907 : Bouchée.
— Pas de ça, hein ? dit-elle… Mais comme elle tournait la tête vers lui, riant de la chatouille que cette bouche vorace lui glissait sur la peau, il sauta à ses joues, lui mangea la pourpre chaude de ses lèvres d’une goulée.
(Camille Lemonnier, Happe-Chair)
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