d’Hautel, 1808 : Il coupe comme les genoux de ma grand’mère. Se dit d’un mauvais couteau qui n’est point affilé, qui n’est point habile à la coupe.
Rompre l’anguille au genou. Se servir de moyens peu convenables pour réussir dans une affaire.
Larchey, 1865 : Tête chauve.
Il ébauchait une calvitie dont il disait lui-même sans tristesse : Crâne à trente ans, genou à quarante.
Victor Hugo.
Delvau, 1866 : s. m. Crâne affligé de calvitie. Avoir son genou dans le cou. Être chauve.
Rigaud, 1881 : Crâne dénudé. — Homme chauve. — On voit beaucoup de genoux à l’orchestre de la Comédie-Française.
France, 1907 : Crâne chauve. Avoir son genou dans de cou, être dépourvu de cheveux.
Je la connus un peu avant son divorce, et les émotions de cette crise la rendaient plus jolie et plus intéressante. Elle était même courtisée, en même temps par un banquier fort riche, mais vieux, chauve comme un genou, et vraiment laid.
(Paul Alexis)
Bébé joue avec un vieux beau, cassé comme un divan d’hôtel meublé, chauve comme un concombre :
— Oh ! Dis, Monsieur, s’écrie tout à coup Bébé en caressant le crâne du vieux beau, pourquoi n’y mets-tu pas une jarretière ?