Clémens, 1840 : Pas.
un détenu, 1846 : Chose mauvaise, de mauvais goût.
Larchey, 1865 : Jeu de roulette. — Flancher : Jouer franchement (Vidocq). — Flancher, Flacher : Plaisanter (Bailly). — Flanche : Plaisanterie.
Delvau, 1866 : s. m. Truc, secret, ruse, — dans l’argot des faubouriens.
Delvau, 1866 : s. m. Affaire, — dans le même argot [des voleurs]. S’emploie ordinairement avec l’adjectif comparatif mauvais. « C’est un mauvais flanche », pour : C’est une mauvaise affaire.
Delvau, 1866 : s. f. La roulette et le trente-et-un, — dans l’argot des voleurs. Grande flanche. Grand jeu.
Rigaud, 1881 : Jeu ; ruse ; plaisanterie. — Affaire. — Reculade. — Grande flanche, jeu de la roulette, jeu du trente et quarante.
La Rue, 1894 : Jeu, ruse, plaisanterie. Affaire. Peur, reculade. Pas. Flancher, jouer, se moquer, reculer, s’effrayer, tricher.
Virmaître, 1894 : Affaire.
— Si tu veux, mon vieil aminche, nous avons un rude flanche en vue ?
— Je le connais ton flanche à la manque (Argot des voleurs).
France, 1907 : Jeu de cartes. La grande flanche, la roulette et le trente et un. « J’ai joué la grande flanche. »
France, 1907 : Affaire, truc, ruse, secret. Un sale flanche, une mauvaise affaire. Connaître le flanche, connaître son affaire. C’est flanche, tout va bien. Accoucher d’un flanche, écrire un article.
Il va pistonner un journaleux qui accoucha d’un flanche dégueulasse.
(La Sociale)