Larchey, 1865 : Duper.
Il m’apprenait la vie qu’il fallait mener pour ne pas être enfoncé.
E. Sue.
Larchey, 1865 : Dominer.
Vous n’êtes pas de force au piquet ; je vous enfonce.
Gavarni.
Larchey, 1865 : « Lorsqu’on réussit à perdre un journal à force de le décrier, ou un théâtre à force de blâmes, cela s’appelle enfoncer la feuille rivale ou le théâtre ennemi. »
Biogr. des Journalistes, 1826.
Delvau, 1866 : v. a. Tromper, faire fort, duper. Signifie aussi Surpasser.
Rigaud, 1881 : Tromper.
Papa vous a bien enfoncé dans l’affaire des suifs.
(Gavarni.)
Surpasser, être supérieur à.
Une telle imitation du vent enfonce cruellement les fameuses gammes chromatiques de la Pastorale de Beethoven.
(H. Berlioz, Les Grotesques de la musique.)
Rossignol, 1901 : Voir appuyer.
Rossignol, 1901 : Tromper quelqu’un est l’enfoncer, synonyme de enturer.
France, 1907 : Tromper, duper, surpasser.
S’il quitte fréquemment son ouvrage, c’est pour régaler un ami ; s’il passe des journées entières entre les cartes et la bouteille, c’est pour ne pas se séparer de ses amis ; s’il met toute son attention à diriger une queue de billard, c’est pour enfoncer un ami.
(Jules Ladimir, Le Compositeur typographe)