anon., 1827 : Voler.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Voler (Voyer Grincher, Sauter, Rincer, Bouliner).
Halbert, 1849 : Voler.
Delvau, 1866 : v. a. Voler, — dans l’argot des voleurs, qui sont si adroits qu’en effet la chose qu’ils dérobent a l’air de s’enfuir, effarouchée, de la poche du volé dans la leur.
Rigaud, 1881 : Chiper ; par altération du vieux verbe français frogier, frouger, profiter, gagner.
Qu’est-ce qu’a effarouché ma veste ?
(H. Monnier, Scènes populaires.)
Virmaître, 1894 : Prendre, s’évanouir sur la monnaie. Cela arrive fréquemment dans les cercles, où l’on a remplacé l’expression effaroucher par celle d’apprivoiser.
— J’ai apprivoisé un sigue.
Rossignol, 1901 : Prendre.
On m’a effarouché ma cigarette.
France, 1907 : Voler.