d’Hautel, 1808 : Terme de mépris. Fille de moyenne vertu, dont les mœurs et la conduite sont fort irrégulières.
Delvau, 1864 : Fille ou femme légère — comme chausson.
Tu veilleras à ce que la donzelle n’essaye pas de nous faire voir le tour.
X. de Montépin.
Delvau, 1866 : s. f. Fille qui préfère la compagnie des hommes à celle des femmes, — dans le même argot [du peuple]. Signifie aussi Maîtresse.
Comme les mots déchoient ! La donzelle du Moyen Âge était la demoiselle de la maison, — dominicella, ou domina ; la donzelle du XIXe siècle est une demoiselle de maison.
France, 1907 : Demoiselle de peu de vertu. Le mot est vieux et signifiait autrefois la femme d’un écuyer, d’un donzel.
… Ohé ! les mijaurées !
Dont la poudre de riz refait le teint de lis,
Chapelles de Vénus ou loge Syphilis,
Donzelles, venez çà ! corps de marbre ! âmes sales !
Mon bâton va frapper vos épines dorsales !
(Barillot, La Mascarade humaine)