Larchey, 1865 : « Il y avait deux heures que je tendais ma demi-aune sans pincer un radis. »
Luc Bardas.
Delvau, 1866 : s. f. Bras, — dans l’argot des faubouriens. Tendre la demi-aune. — Mendier.
Virmaître, 1894 : Le bras. Les mendiants disent :
— Je tends la demi-aune.
C’est une façon de ne pas avoir l’air que l’on tend la main (Argot des mendiants).
France, 1907 : Bras, dans l’argot des mendiants, qui disent : tendre la demi-aune, pour tendre la main.