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Copain

Copain

Larchey, 1865 : « Être copain, c’est se joindre par une union fraternelle avec un camarade, c’est une amitié naïve et vraie qu’on ne trouve guère qu’au collège. » — H. Rolland. — Du vieux mot compain : compagnon. V. Roquefort.

Delvau, 1866 : s. m. Compagnon d’études, — dans l’argot des écoliers. On écrivait et on disait autrefois compaing, mot très expressif que je regrette beaucoup pour ma part, puisqu’il signifiait l’ami, le frère choisi, celui avec qui, aux heures de misère, on partageait son pain, — cum pane. C’est l’ancien nominatif de compagnon.

Rigaud, 1881 : Camarade de collège.

Le vrai mot est compain ou compaing, qui, du temps de nos bons aïeux, signifiait compagnon, qui lui-même vient de cum et panis, qui mange le même pain.

(Albanès, Mystères du collège.)

La Rue, 1894 : Compagnon, ami.

Virmaître, 1894 : Camarade de collège, compagnon. Ce mot n’appartient pas à Ed. About, comme le dit M. Lorédan Larchey, c’est un dérivé du vieux mot français compaing. Copaille pour copain (Argot des voleurs).

Rossignol, 1901 : Camarade, ami.

Hayard, 1907 : Camarade, compagnon.

France, 1907 : Camarade, compagnon d’études, d’atelier. Du vieux mot compaing, nominatif de compagnon, qui vient du latin cum pane, celui avec lequel on partage son pain.

Celui qui ose affronter la tyrannie est généralement estimé de ses condisciples, il est de toutes les parties, de tous les jeux, il a de nombreux copains. Être copain, c’est se joindre par une union fraternelle avec un camarade et mettre en commun jouets, semaines, confidences, tribulations ; c’est une amitié naïve et vraie, sais arrière-pensée d’égoïsme ou d’intérêt, qu’on ne trouve guère qu’au collège.

(Henri Rolland, L’Écolier)

Polyt’ c’est un copain à moi ;
Un chouette, un zigard, un vieux frère,
Mais i’ chahut’ ma ménagère,
Et, par moment, ça m’fout un froid.

(Aristide Bruant)


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