d’Hautel, 1808 : Battre, frapper, rosser.
Tu te feras cogner. Pour, tu te feras battre, donner sur les oreilles.
Se cogner la tête contre la muraille. Entre prendre une chose impossible, ou pour laquelle on n’a aucune capacité.
Larchey, 1865 : Battre. V. Ça.
Je me cogne quelquefois… On me craint comme le feu dans la Cité.
E. Sue.
Rigaud, 1881 : Donner des coups. — Tais-toi ou je cogne. — Cogner dur, frapper fort.
La Rue, 1894 : Battre. Emprunter. Cognerie, combat.
Rossignol, 1901 : Demander, solliciter. On cogne son patron pour avoir un acompte sur son travail. Un employé cogne à la caisse pour avoir une avance.