Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Le bourreau.
Bras-de-Fer, 1829 : Bourreau.
M.D., 1844 : Le bourreau.
Halbert, 1849 : Le bourreau.
Larchey, 1865 : « Le peuple et le monde des prisons appellent ainsi l’exécuteur des hautes œuvres de Paris. » — Balzac.
Allez, monsieur le beau, Que Charlot vous endorme ! Tirez d’ici, meuble du Châtelet.
Vadé, 1788.
V. Garçon.
Delvau, 1866 : L’exécuteur des hautes œuvres, — dans l’argot du peuple. Le mot est antérieur à 1789. Soubrettes de Charlot. Les valets du bourreau, chargés de faire la toilette du condamné à mort. Les Anglais disent de même Ketch ou Jack Ketch, — quoique Monsieur de Londres s’appelle Calcraft.
La Rue, 1894 : Le bourreau. Voleur.
Virmaître, 1894 : Le bourreau (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Roué, malin, méfiant.
Il n’est pas facile de le tromper, il est Charlot.
Rossignol, 1901 : Le bourreau.
Hayard, 1907 : Le bourreau.
France, 1907 : Voleur. Charlot bon drille, un voleur bon garçon.
France, 1907 : Malin. Depuis le livre célèbre de Paul Bonnetain : Charlot s’amuse, on donne ce nom aux individus possédés de la honteuse passion attribuée au duc d’Angoulême.
France, 1907 : Celui qui coupe les têtes, le bourreau, que M. de Maistre appelait « la pierre angulaire de la société ».
— Charlot d’un côté, le sanglier de l’autre, et des marchands de lacets derrière, ce n’est pas déjà si réjouissant d’aller faire des abreuvoirs à mouches.
(Marc Mario, Vidocq)
Autrefois on disait : Charlot casse-bras, allusion à l’exécuteur du « bon vieux temps » qui cassait sur une roue les bras du condamné.
Soubrettes de Charlot, aides du bourreau qui font la toilette du condamné.