d’Hautel, 1808 : Pour dire petite chambre.
La cambriole du milord. Signifie, en terme d’argot, la chambre d’une personne riche et fortunée.
Bras-de-Fer, 1829 : Chambre.
M.D., 1844 : Une chambre.
Halbert, 1849 : Chambre.
Delvau, 1866 : s. f. Chambre, — dans l’argot des voleurs. Cambriole de Milord. Appartement somptueux. Rincer une cambriole. Dévaliser une chambre.
Fustier, 1889 : Boutique. (Richepin.)
La Rue, 1894 : Chambre.
Rossignol, 1901 : Logement.
Hayard, 1907 : Domicile.
France, 1907 : Chambre, boutique ; argot des voleurs. Être maître d’une cambriole, c’est la connaître et savoir comment s’y prendre pour la dévaliser. Rincer une cambriole, enlever les meubles et tout ce qui s’y trouve.
— On voit que pour le quart d’heure tu n’es pas heureux.
— Oh ! oui ; j’ai fièrement besoin de me recaler.
— En ce cas, viens avec moi, je suis maître d’une cambriole que je rincerai ce soir.
(Marc Mario et Louis Launay, Vidocq)