Larchey, 1865 : Aller (Vidocq). Même étymologie que Abouler.
Bouler : Battre (id., id). — Bouler, c’est rouler son combattant à terre.
Si tu dis mot, j’te boule.
Chanson, Avignon, 1813.
Delvau, 1866 : v. n. Aller, rouler, — dans le même argot [des voyous].
Delvau, 1866 : v. a. Pousser quelqu’un brusquement, le secouer brutalement. Argot du peuple. S’emploie aussi, au figuré, pour gronder, faire d’énergiques reproches.
Rigaud, 1881 : Tromper. — Du vieux mot boule : astuce. (L. Larchey) Envoyer bouler. (V. Boulage).
Boutmy, 1883 : v. a. Refuser, mal accueillir, repousser.
La Rue, 1894 : Tromper. Refuser. Aller, rouler. Pousser. Secouer brutalement.
Virmaître, 1894 : Envoyer promener quelqu’un. Sabouler veut dire la même chose.
— Je l’ai salement saboulé ce pierrot-là (Argot du peuple).
Hayard, 1907 : renvoyer, recevoir mal quelqu’un.
France, 1907 : Refuser, rebuffer ; tromper ; battre, pousser. Envoyer bouler quelqu’un, l’envoyer au diable.