d’Hautel, 1808 : Il ne boude pas à l’ouvrage ; il ne boude pas à table. Se dit d’un grand travailleur, d’un homme habile et assidu à sa besogne ; et d’un luron de bon appétit qui se comporte parfaitement bien à table.
Bouder contre son ventre. Se priver par dépit d’une chose agréable.
Delvau, 1864 : Joli mot, sotte chose, dit Commernon — Laisser voir, par l’expression de son visage, qu’on a de l’humeur ou du ressentiment contre quelqu’un.
On ne saurait bouder longtemps
Quand on boude contre son ventre.
(Improvisateur français.)
Tu sais que ta ci-devant femme, quant à ce qui est d’ça (foutre), n’aime à bouder ni contre son ventre, ni contre son bas-ventre.
Sophie Arnould.
Delvau, 1866 : v. a. Avoir peur, reculer, — dans l’argot du peuple.
France, 1907 : Reculer, craindre. Bouder à l’ouvrage, bouder au feu ; bouder aux dominos, avoir des dents de moins.