Bonhomme
Bonhomme
d’Hautel, 1808 : Un petit bonhomme. Un nabot ; un marmouset ; un bamboche. Au pluriel des petits bonshommes, (bonzommes) et non des bonhommes, comme on le dit fréquemment parmi le peuple.
Larchey, 1865 : Saint (Vidocq). — Allusion aux statuettes qui peuplent les églises.
Delvau, 1866 : s. m. Saint, — dans l’argot des voleurs, et du peuple.
Rigaud, 1881 : Personnage, statue de saint, en terme d’atelier. Votre bonhomme n’est pas d’aplomb.
Bonhomme (creuser son)
Rigaud, 1881 : Creuser son rôle, l’approfondir.
Pendant des années il a, comme on dit, creusé son bonhomme.
(Figaro, du 14 juillet 1880.)
Bonhomme (entrer dans la peau du)
Rigaud, 1881 : Dans le jargon du théâtre, c’est s’identifier avec son rôle. — Dans le jargon des peintres, c’est se bien pénétrer de son sujet.
L’autre (le peintre de sujets religieux) a besoin de s’entraîner pour se mettre à la hauteur d’une transfiguration ; et l’on comprend qu’il lui soit interdit d’entrer dans la peau du bonhomme.
(L. Leroy, Artistes et rapins.)
L’expression est de l’acteur Bignon.
Bonhomme (faire)
Boutmy, 1883 : v. Se dit, au jeu des cadratins, quand l’un d’eux, par un hasard inouï, reste debout. Ce coup merveilleux annule le coup de blèche.
Argot classique, le livre • Telegram