Balayer
Balayer
d’Hautel, 1808 : Il ne semble pas qu’on ait balayé cette chambre, car les plus grosses ordures s’y trouvent encore. Manière facétieuse et incivile de parler, pour donner à entendre que les personnes qui sont dans le lieu que l’on a balayé, son elles-mêmes d’une grande mal-propreté.
Rossignol, 1901 : Renvoyer.
Il est l’heure de fermer la boutique, Il faut balayer les clients.
Balayer les planches
Rigaud, 1881 : Jouer dans une pièce qui sert de lever de rideau, — dans le jargon des comédiens.
Ayez donc du talent… pour balayer les planches.
(Ed. Brisebarre et Eug. Nus, La Route de Brest, acte IV, scène 1.)
France, 1907 : Chanter le premier dans un concert, argot des coulisses ; — le trottoir, marcher en laissant traîner sa robe.
Balayer ses enfants
Delvau, 1864 : Enlever avec un balai ou avec un torchon les gouttes de sperme qu’on a laissées tomber sur le parquet en se branlant ou en baisant une femme sur une chaise.
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