Delvau, 1866 : s. m. Voleur de valises.
Rigaud, 1881 : Voleur de malles.
Virmaître, 1894 : Voleur de valise. Ce vol est pratiqué sur une grande échelle dans les salles d’attente des gares de chemins de fer. Il est des plus simples : Le valtreusier a une valise à la main qui paraît gonflée ; pour compléter son apparence de voyageur, il porte une couverture de voyage. Il se promène ayant l’air indifférent, mais en réalité il guigne un voyageur assis à côté d’une valise respectable. Sans affectation, il s’assied à ses côtés et engage la conversation. Au moment de prendre un billet, le voyageur se dirige vers le guichet et laisse sa valise à la garde de son compagnon ; aussitôt celui-ci se lève, change de valise et s’en va tranquillement. Neuf fois sur dix, le volé ne s’aperçoit de la substitution qu’à son arrivée à destination : la valise ne contient en fait de linge que des cailloux (Argot des voleurs).
France, 1907 : Voleur de valises.