Fustier, 1889 : Beau, joli. On écrit aussi urph.

La Rue, 1894 : Beau. Joli. Élégant.

France, 1907 : Beau, excellent.

Ce sera tout de même bougrement hurf, quand sonnera le glas de la vieille société !

(Le Père Peinard)

d’Hautel, 1808 : Fanfaron, hâbleur, crâne, bretteur, mauvais sujet.

d’Hautel, 1808 : Fendre un homme de haut en bas d’un coup de sabre.

Rigaud, 1881 : Voleuse qui exploite les nécessiteux sous prétexte de leur procurer des secours.

Rigaud, 1881 : Sœur de charité.

Fustier, 1889 : Femme qui s’introduit chez les personnes âgées et les vole sous prétexte de quêter en faveur des pauvres.

La Rue, 1894 : Sœur de charité. Voleuse qui s’introduit dans les maisons sous le prétexte de quêter.

Virmaître, 1894 : Sœur de charité (Argot des voleurs). N.

France, 1907 : Sœur de charité ou voleuse qui va mendier à domicile sons le prétexte d’œuvres pieuses, orphelinats, petits Chinois, tuberculeux, et autres prétextes pieux d’extorquer l’argent des bonnes âmes.

Larchey, 1865 : Champ de course, arène quelconque.

Un vigoureux coup de jarret a remis Pitt debout sur le turf.

A. Deriège.

Voilà de quoi faire envahir désormais par toutes les fashions le turf littéraire.

Aubryet.

Delvau, 1866 : s. m. Champ de course, — dans l’argot des sportsmen. Par extension, Arène quelconque. Le turf littéraire. La littérature ; les journaux.

Delvau, 1866 : s. m. Habitué des courses, propriétaire de chevaux coureurs, parieur.

Rigaud, 1881 : Superbe, exquis, excellent. Apocope de surfin, par suppression de la première et des deux dernières lettres. (Argot des voyous).

Rossignol, 1901 : Beau, joli, bon : c’est urf.

Hayard, 1907 : Chic.

France, 1907 : adj. Bon, bien, beau. Le monde urf, le beau monde.

C’est rupin, c’est urf, c’est joli,
Ça a de belles manières :
Jamais ça n’se mettrait au lit
Sans laver ses derrières.

(A. Bruant)

Boutmy, 1883 : adv. Très bien. Peu usité.

Virmaître, 1894 : Homme chic.
— J’ai levé un miché qui est rien urfe.
Une chose urfe est une belle chose, supérieure (Argot des filles). N.