d’Hautel, 1808 : À la Saint-Thomas, les jours les plus bas. Manière proverbiale de dire qu’à cette époque on s’aperçoit sensiblement du décroissement des jours.
Larchey, 1865 : Pot de chambre. V. Goguenot.
Parmi les consignés occupés à passer la jambe à Thomas (vider les baquets d’urine).
La Bédollière.
Équivoque sur les mots vide Thoma de l’hymne populaire de Pâques.
Delvau, 1866 : s. m. « Pot qu’en chambre on demande », — dans l’argot du peuple. Passer la jambe à Thomas. Vider le goguenot. La veuve Thomas. La chaise percée.
Rigaud, 1881 : Pot-de-chambre haute forme. Allusion au verset de l’hymne de Pâques : Vide Thomas, vide pedes, vide manus. — La mère Thomas, la veuve Thomas, chaise percée. — Avoir avalé Thomas, avoir l’haleine fétide.
Boutmy, 1883 : Nom générique sous lequel on désigne, dans quelques imprimeries de province, l’ouvrier typographe et spécialement le pressier. Il existe une pièce de théâtre qui a pour titre Thomas l’Imprimeur.
Merlin, 1888 : Voyez Jules.
La Rue, 1894 : Tinette. Vase de nuit. On dit aussi Jules.